Carl Habel, passionné et engagé

Entraîneur, arbitre et même… conducteur de zamboni. Carl Habel occupe une grande variété de rôles à l’amphithéâtre Léo-Paul-Boutin. Avec le temps, il en est même venu à considérer cet endroit comme sa deuxième maison tellement il s’y trouve régulièrement.

Dans la province, plusieurs personnes permettent au hockey de rayonner grâce à leur engagement. Le Plessisvillois de 26 ans figure parmi ce groupe. En plus d’agir comme entraîneur-chef du V. Boutin junior AA, il passe une fin de semaine sur deux à arbitrer et l’autre à travailler à l’aréna.

Comme si ce n’était pas suffisant, il coordonne également l’horaire des officiels de l’association de hockey mineur regroupant Plessisville, Princeville et Daveluyville. Forcé de couper sur ses heures de sommeil pour accomplir tout ce travail, il se dit motivé par son amour du hockey.

«C’est un choix de vie que je fais, mais c’est sûr qu’à un moment donné il va y avoir des décisions à prendre. Peut-être je vais lâcher quelque chose, mais c’est sûr que si je lâche c’est parce qu’il va y avoir quelqu’un en arrière. Je ne veux pas abandonner ça.»

De délaisser l’une ou l’autre de ses fonctions lui permettrait de passer davantage de temps avec ses proches. Or, il s’agit d’une chose plus facile à dire qu’à faire pour une personne aussi passionnée. Surtout dans un environnement dans lequel il baigne depuis qu’il est tout petit.

«J’ai grandi dans l’aréna. Quand j’étais tout petit, je jouais au hockey ici. Je passais mes fins de semaine ici. Je suis un tripeux. Je me sens bien ici et je vais tout le temps être bien ici.»

Respect des officiels

Lors du dernier Tournoi novice-atome de Plessisville, Carl Habel a notamment agi comme conducteur de la zamboni et officiel.

Considérant avoir été un «gros chialeux» envers les officiels lorsqu’il évoluait comme défenseur pour des équipes doubles lettres de Plessisville, Habel est désormais bien placé pour comprendre leur réalité. Selon lui, il n’y a aucun aspect positif à critiquer leur travail durant un match.

Il ne cache pas qu’une période d’adaptation a été nécessaire quand il a commencé à arbitrer à sa première saison au niveau junior. Cette expérience lui permet maintenant d’être un entraîneur en contrôle de ses émotions. Sur la patinoire, le dialogue doit prôner, juge-t-il.

Parmi ses différentes fonctions dans le monde du hockey, il confie avoir un penchant pour le coaching. Chose qu’il a commencé à faire avec le V. Boutin à la suite de son stage junior, il y a cinq ans. Il en est maintenant à sa troisième saison aux commandes du club.