Zachary Demers espère ses grands rendez-vous internationaux

Dans une saison normale, le biathlète victoriavillois Zachary Demers prendrait part cette année à l’Universiade d’hiver et aux Championnats du monde juniors, deux rendez-vous majeurs dans sa jeune carrière. Cependant, avec l’instabilité qu’amène la crise sanitaire actuelle, rien n’est coulé dans le béton pour le principal intéressé.   

Initialement, l’Universiade d’hiver FISU 2021 devait se dérouler à Lucerne en Suisse, du 21 au 31 janvier, mais la pandémie de la COVID-19 a forcé le report de cet événement à une date encore inconnue pour le moment. «Nous ne savons pas si ça aura plutôt lieu au mois de mars ou même l’année prochaine. C’est un gros événement de ma saison. Ce serait dommage qu’il soit annulé… Ça m’étonnerait, mais en ce moment, on ne sait jamais», a expliqué l’athlète de 18 ans.

En plus de l’Universiade d’hiver, les Championnats du monde juniors de biathlon sont également au centre des priorités du Victoriavillois. Les sélections canadiennes devaient être organisées au cours du mois de novembre, mais encore une fois, la pandémie a forcé le report de celles-ci quelque part en janvier. La compétition mondiale est quant à elle prévue du 27 février au 7 mars du côté d’Obertilliach, en Autriche, si la situation sanitaire le permet. De ce fait, la saison 2020-2021, principalement les grands objectifs de Demers, est entourée d’incertitude. «Évidemment, c’est stressant de ne pas savoir si nous allons pouvoir faire nos compétitions durant l’hiver. La seule chose que nous pouvons faire, c’est de continuer à suivre notre plan d’entraînement. Dans le pire des cas, nous allons simplement garder la forme pour l’année suivante.»

Ayant déjà derrière la cravate une participation aux Championnats du monde benjamins l’an dernier, où il était le seul Québécois de la délégation canadienne, Demers sait un peu plus à quoi s’attendre à l’international.

Notamment sacré deux fois de suite champion canadien chez les cadets au cours des dernières années, il progresse à un rythme qui ne fait aucun doute dans ce domaine sportif. En gravissant les échelons un à un, cela laisse croire que sa carrière va dans la bonne direction. «Je suis plutôt confiant pour la suite. Le biathlon est un sport avec un développement à long terme. Ça ne fait pas excessivement longtemps que je fais ça, mais jusqu’à maintenant, je suis content de ce que j’ai pu réaliser. Ça donne confiance pour la suite. Habituellement, les meilleures années sont entre 20 et 25 ans. J’ai 18 ans présentement. J’ai encore une belle marge de manœuvre pour continuer ma progression.»

Des chamboulements au Québec également

Pour garder la forme l’été dernier, celui qui étudie au Cégep Garneau a eu la chance de continuer à fréquenter le centre national de biathlon Myriam Bédard du côté de Québec étant donné que celui-ci est demeuré accessible aux athlètes. Cependant, avec la région de Québec qui est passée au rouge, celui-ci sera fermé jusqu’au mois de janvier, ce qui vient inévitablement complexifier la préparation des biathlètes. «C’est assez spécial ce qui se passe en ce moment. Récemment, nous avons eu la nouvelle nous annonçant que le centre de biathlon était fermé jusqu’au mois de janvier. Ça complique passablement nos entraînements.»

De plus, les Coupes Québec, qui devaient initialement s’amorcer dès le mois de décembre, prendront leur envol seulement à compter de février.