Une troisième et dernière saison déterminante pour Nicolas Leblanc

Le secondeur de ligne Nicolas Leblanc des Vulkins du Cégep de Victoriaville espère que sa formation connaîtra son lot de succès pour sa troisième et dernière année. 

«Avec les dernières saisons que nous avons connues, il faudra voir comment le tout s’amorcera pour déterminer les objectifs. Ce qui sera important de garder en tête, c’est que peu importe ce qui arrive au départ, il ne faudra pas abandonner et continuer de travailler tous les jours», a noté celui qui a évolué pour les Vicas de Victoriaville dans le Midget AAA quelques années auparavant.

Il faut dire que Leblanc est bien placé pour donner des conseils, lui qui a passablement vu neiger depuis le début de son séjour avec les Vulkins. «Lors de mon parcours ici, il y a eu beaucoup d’instabilité. Quand je suis arrivé, c’était Christian Perreault qui avait recruté les joueurs, puis il y a eu Alain Tourigny et finalement Stéphane Rivard. L’ambiance est aujourd’hui bien meilleure qu’à mes débuts. Le noyau de l’équipe est plus fort qu’auparavant.»

Cette période de changements ne l’a cependant pas empêché de connaître une campagne 2016 magistrale en étant nommé joueur étoile du circuit collégial et athlète de l’année 2016-2017 chez les Vulkins. Ces honneurs individuels ne sont toutefois pas les éléments principaux auxquels le secondeur de ligne s’attarde en premier. Ce qu’il a en tête, c’est le Bol d’or et le championnat. «C’est certainement quelque chose que notre équipe veut atteindre, comme toutes les autres, j’imagine. Si notre groupe de joueurs met les efforts aux bonnes places, je crois que nous sommes en mesure de le remporter», a estimé celui qui est l’un des capitaines de la formation victoriavilloise.

Afin que ce souhait se matérialise, Leblanc devra poursuivre sur sa lancée de la dernière campagne. Il avait alors été l’un des meilleurs joueurs en défensive au sein du circuit grâce à 49,5 plaqués. «J’ai terminé troisième de notre division dans cet aspect du jeu. La clé pour continuer dans la même veine sera d’exécuter ce que mes entraîneurs me diront de faire. J’ai vraiment confiance en leurs recommandations.»

Les rangs universitaires en point de mire

Si la grande majorité de son énergie est orientée vers les succès des Vulkins, Leblanc espère poursuivre sa carrière dans les rangs universitaires dès l’an prochain. «J’ai déjà parlé avec l’Université de Sherbrooke un petit peu. Puisque je suis inscrit au programme d’informatique et que l’université sherbrookoise a des ententes avec le Cégep de Victoriaville, je pourrais faire un DEC-BAC et me faire ainsi créditer une année de mon baccalauréat. C’est donc Sherbrooke qui m’intéresse le plus présentement», a fait valoir celui qui arbore le numéro 21 chez les Vulkins. 

S’il continue à jouer avec autant de fougue, l’Université de Sherbrooke risque fort bien de lui donner sa chance.