Une surprise ontarienne à venir chez les Tigres?

Invité de dernière minute au camp des Tigres de Victoriaville, Tyler Boivin semble s’être placé dans une bonne position pour obtenir une place au sein de la formation des Bois-Francs.        

Depuis le début du camp, le style fougueux et travaillant de Boivin plait à la direction des Félins. L’entraîneur-chef Louis Robitaille s’était d’ailleurs montré fort élogieux à l’égard du patineur de 5’10’’ et 180 livres à l’issue du premier match préparatoire de l’équipe. Il avait alors obtenu deux passes, deux mises en échec et quatre minutes de pénalité «C’est un gars qui travaille extrêmement fort chaque fois qu’il est sur la patinoire. J’aime beaucoup sa combativité et sa hargne. Dans un style différent, il me rappelle beaucoup Chase Harwell, car il ne lésine pas sur l’effort en plus d’être très physique. Il va devant le filet. Il apporte de la profondeur et une robustesse. Nous n’avons pas beaucoup de joueurs comme lui. Il connait un bon camp jusqu’à maintenant. »

Celui qui aura 18 ans le 4 octobre prochain pourrait trouver sa planche de salut en raison du faible nombre de joueurs qui joue un style aussi hargneux que le sien parmi les joueurs actuels des Tigres. «Je suis un hockeyeur très travaillant. Également, lorsqu’un entraîneur me demande quelque chose, je vais le faire. J’aime également être dans la face des joueurs adverses et faire des grosses mises en échec. J’ai un style qui s’apparente à celui de Brendan Gallagher, mais en un peu plus gros et un peu plus physique encore.»

Une chance à saisir

Boivin a été approché par le directeur général Kevin Cloutier afin de sonder son intérêt pour tenter sa chance avec les Félins. «J’ai parlé avec mon agent pour voir si c’était une bonne idée de venir à Victoriaville et il m’a dit de saisir ma chance et de tout donner. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Si ça ne fonctionne pas, je retourne avec mon ancienne équipe, les Hawks de Hawkesbury. C’est une bonne expérience pour moi», a fait valoir le Franco-Ontarien.

N’ayant jamais été repêché ni même invité à un camp dans la Ligue de hockey de l’Ontario, Boivin ne savait pas trop dans quoi il s’embarquait lorsqu’il a accepté l’invitation de Victoriaville. «Je n’ai jamais vraiment attiré l’attention des différentes équipes du junior majeur en Ontario. Mon but était donc d’aller jouer aux États-Unis dans les rangs universitaires. Toutefois, lorsque j’ai vu que les Tigres étaient allés en demi-finale l’an dernier et qu’ils misaient sur un bon entraîneur en la personne de Louis Robitaille, j’ai été attiré. Je n’ai jamais eu de camp junior majeur, donc ça m’intéressait de vivre cette expérience.»

Et jusqu’à maintenant, Boivin adore cette aventure qui pourrait bien lui permettre de se tailler une place dans l’un des trois circuits du junior majeur canadien. «Ça serait incroyable de faire l’équipe. Il s’agirait d’une belle étape dans ma carrière. J’ai hâte de voir comment ça va se dérouler.»