Une semaine chargée pour Miguël Tourigny

Le Victoriavillois Miguël Tourigny a participé au camp estival d’Équipe Canada junior qui s’est déroulé, du 28 juillet au 4 août, au Seven Chiefs Sportsplex, de la Première Nation Tsuut’ina, près de Calgary. Durant son séjour dans l’Ouest, il a accepté l’invitation des Ducks d’Anaheim afin de prendre part à leur prochain camp d’entraînement.

Le défenseur de l’Armada de Blainville-Boisbriand croit avoir laissé une bonne carte de visite aux dirigeants de Hockey Canada. « Ça s’est bien passé. Au début, j’ai eu besoin d’une petite période pour m’adapter au calibre qui est était pas mal plus fort que du junior normal. J’étais un peu impressionné. Par la suite, j’ai repris mes bonnes habitudes et j’ai démontré ce que j’étais capable de faire », a-t-il avoué.

Le Victoriavillois en était à ses premiers pas au sein du programme national. Plusieurs éléments l’ont marqué, et ce, dès son arrivée. « C’est vraiment les petits détails. Là-bas, tout est parfait. Tout le monde est bien habillé, mange bien et se couche tôt. C’était vraiment professionnel alors c’est ce que j’ai ramené avec moi de Calgary. »

Tourigny a eu la chance de partager cette expérience avec son bon ami Mavrik Bourque. « C’était vraiment plaisant. Nous connaissons depuis que nous sommes très jeunes et nous avons souvent joué ensemble. C’était comme dans le temps. Nous avons simplement apprécié le moment. »

Il espère maintenant recevoir son invitation pour le camp d’entraînement de l’équipe nationale junior canadienne qui aura lieu en décembre. « C’est certain que mon objectif est de faire l’équipe donc j’aimerais vraiment recevoir cet appel-là. »

Direction Anaheim

Quelques jours avant son départ pour l’Ouest canadien, le défenseur de 19 ans a vécu une petite déception alors qu’il n’a pas été réclamé lors du repêchage de la LNH. Cependant ce sentiment ne l’a pas habité très longtemps. « C’est certain que j’étais déçu, mais moins que l’an dernier. J’ai vécu ma petite déception, mais elle a disparu assez rapidement quand j’ai qu’ils y avaient plusieurs équipes d’intéressés. Ça m’a mis un sourire dans le visage. »

Avec un peu de recul, il voit d’un bon oeil le fait de ne pas avoir été repêché puisqu’il a pu choisir sa destination. « J’ai parlé à beaucoup de monde et c’est ce qu’ils m’ont dit. J’ai vraiment pu décider où je voulais aller et si l’équipe veut me garder, elle doit me faire signer un contrat. »

Au total, c’est 16 équipes du circuit Bettman qui lui ont lancé une invitation. Évaluant chacune de ses options avec son agent, un coup de téléphone du nouvel entraîneur-chef du club-école des Ducks d’Anaheim est venu clarifier certaines choses dans son esprit. « Ce qui m’a le plus éclairé c’est que Joël Bouchard m’a appelé au lendemain du repêchage. C’est lui qui m’avait repêché avec l’Armada alors nous avons une certaine affinité. Ça a penché dans la balance, mais à la fin, c’est moi qui avais la décision finale. »

Les Canadiens de Montréal faisaient partie des formations intéressées à ses services. Ce ne fut pas une décision facile de fermer la porte au tricolore. « C’est certain que c’était flatteur. C’est mon équipe d’enfance et celle que j’ai regardée en grandissant. J’ai évalué toutes les possibilités et j’ai vu que la meilleure était à Anaheim. »

Miguël Tourigny veut impressionner l’organisation californienne et démontrer qu’il peut tirer son épingle du jeu. « C’est certain que je ne vais pas aller là-bas en tant que passager. Je veux vraiment montrer à tout le monde que j’ai ma place au prochain niveau. Je veux leur donner raison de m’avoir invité. »