Une question de détails

Après avoir encaissé deux revers en fusillade lors de la première semaine d’activités, les Tigres de Victoriaville avaient bon espoir de remporter leur premier match de la saison lors de la dernière semaine d’activités. Malheureusement pour eux, le scénario perdant s’est répété chaque fois, ce qui les a conduits à des défaites contre les Huskies de Rouyn-Noranda (4 à 2), les Cataractes de Shawinigan (5 à 0) et l’Armada de Blainville-Boisbriand (5 à 4).  

Depuis le début de la campagne, les Félins ont échappé trois de leurs cinq parties par la marque de 5 à 4 (deux de ces revers sont survenus en fusillade). Les hommes de Louis Robitaille sont souvent dans le coup en fin de rencontre, mais des passages à vide survenus précédemment dans la rencontre reviennent les hanter. Lors des quatre premières sorties, ce fut lors des débuts de rencontre tandis que contre l’Armada, ce fut en deuxième période. «Ce sont des matchs d’un but avec de petits détails qui font la différence. On dirait qu’il y a toujours un moment où nous connaissons un petit laisser-aller. Ces petits moments coutent très cher. Il faudra travailler sur certains points. Ce que j’aime, c’est que les gars veulent s’en sortir. Ce n’était que le cinquième match de la saison. L’effort et l’attitude sont irréprochables. Nos gars apprennent dans ça», a fait valoir Robitaille à l’issue de la rencontre contre Blainville-Boisbriand.

Si les Tigres sont toujours privés de victoire cette année, ce n’est toutefois pas en raison de l’efficacité de ses unités spéciales. Jusqu’ici, les Félins ont présenté un taux de réussite de 20% en avantage numérique (5e de la ligue) et de 83,3% en désavantage numérique (9e de la ligue). «Je suis satisfait de cet aspect. Les deux unités spéciales font le travail. C’est à cinq contre cinq que les revirements nous coûtent très cher.»

La défensive devra en effet se resserrer pour que les représentants des Bois-Francs remontent la pente. Depuis le début de la saison, ils ont accordé la deuxième plus haute moyenne de buts à leurs adversaires, soit 4,8 (24 buts accordés en cinq parties).

Un départ à l’image de la dernière saison

Ces difficultés du début de saison ne sont d’ailleurs pas sans rappeler l’amorce de la campagne 2018-2019. À ce moment, les hommes de Louis Robitaille avaient connu plusieurs difficultés en lever de rideau, signant seulement deux petites victoires à leurs sept premières sorties. Ils avaient d’ailleurs subi une gênante défaite de 9 à 0 face à l’Océanic de Rimouski. Les choses s’étaient finalement replacées au mois d’octobre et les Félins avaient pu terminer au 4e rang de l’Association de l’Ouest avec 65 points, dont 30 victoires. «Chaque équipe a son histoire. L’an dernier, je n’aimais pas l’effort dans certains moments, mais cette année, cet aspect est au rendez-vous. Ce qui fait défaut cette fois-ci, ce sont les revirements. Il n’y a pas lieu de paniquer. Nous avons eu une réunion d’une heure avec les défenseurs samedi et elle a été bien perçue. Nous avons travaillé avec eux, car nous voulons qu’ils s’améliorent. Ce n’est pas après quatre ou cinq matchs que nous allons paniquer. Nous voulons que les jeunes grandissent.»

Trois nouvelles occasions de se faire valoir

Les Tigres auront maintenant trois nouvelles occasions d’ouvrir leur compteur de victoires cette semaine. Ils seront tout d’abord du côté de Baie-Comeau mercredi soir pour y affronter le Drakkar. Les Félins reviendront ensuite à Victoriaville pour y affronter les Olympiques de Gatineau vendredi soir à compter de 19 h. Alexis Lafrenière et l’Océanic de Rimouski seront en visite dès 16 h au Colisée Desjardins.

Parmi les choses à surveiller, il y aura certainement l’état de l’attaquant russe Egor Serdyuk. Bien qu’il ait marqué six buts en quatre rencontres cette saison, l’espoir des Flyers de Philadelphie a raté la rencontre contre les Cataractes en raison d’une blessure au bas du corps. De retour au jeu face à l’Armada, il a de nouveau marqué, mais il ne semblait pas encore à l’aise.