Une dernière étape avant Tokyo pour Guillaume Ouellet

Guillaume Ouellet s’engage maintenant vers la dernière étape de sa préparation en vue des Jeux paralympiques de Tokyo. Il s’envolera sous peu vers l’Arizona afin de prendre part à un dernier camp d’entraînement.

À quelques semaines des Jeux paralympiques, il est au moment de peaufiner sa préparation. Tout va bon train pour lui. « Ç’a été des derniers mois spéciaux, mais ça semble être derrière nous. L’entraînement va super bien et présentement c’est difficile de demander mieux comme préparation. Je suis en santé et c’est ce qui compte en ce moment-ci », a-t-il confié.

Au cours des prochains jours, il se dirigera vers l’Arizona pour un dernier camp d’entraînement. Ce dernier a choisi cet emplacement afin de pouvoir s’entraîner en altitude. « Il y a très peu d’endroits qui me permettent de faire ce genre d’entraînement. C’est vraiment une superbe place pour courir avec tous les services dont j’ai besoin à proximité. »

Même s’il n’a pas encore officiellement obtenu son billet pour les Jeux, ça ne devrait qu’être une formalité pour Ouellet. « Je suis en excellente position et alors ça ne m’inquiète pas du tout. » Sa sélection devrait être officialisée le 21 juillet.

Le coureur de 34 ans prendra part au 5000 mètres et ne vise rien de moins que de remporter une première médaille paralympique. Il était passé bien près en 2016, à Rio, avec une quatrième position. « De gagner une première médaille aux Jeux, c’est clairement mon objectif. Je me suis entraîné en conséquence. J’ai vraiment augmenté ma charge d’entraînement. Rien n’a été laissé au hasard pour les Jeux de cette année. »

Des conditions différentes

Si les derniers mois ont été remplis d’incertitude pour les athlètes, la seule chose qui est certaine est que l’expérience olympique sera différente. La présence des spectateurs aux épreuves est toujours incertaine. « L’avantage, c’est qu’il n’y aura aucune distraction. Ça va être très orienté sur ce concentrer sur ce que l’on doit faire. L’expérience de profiter du voyage, ce ne sera pas cette année que je vais la vivre. Je vais là pour faire mon travail qui est de courir le plus vite possible. »

Un énorme protocole sanitaire a été mis en place et celui-ci commence deux semaines avant l’arrivée des athlètes au Japon. « Nous allons être testés tous les jours. Deux semaines avant, nous devons noter les personnes avec qui nous interagissons pendant plus de 15 minutes. C’est vraiment quelque chose de très rigide. Malgré tout, c’est quelque chose que je suis prêt à faire pour avoir la chance de courir aux Jeux paralympiques cette année. »

« Ce que je vais voir principalement du Japon, ça va être la piste, le village des athlètes et l’aéroport », a-t-il conclu en riant.