Un moment inoubliable pour un duo père-fils de Victoriaville
Le duo père-fils composé de Jean et Charles-Érick Roux a eu la chance de participer à la huitième édition de la Coupe Canada Sani Marc – Desjardins (CCSM-D). Les deux golfeurs originaires de la région ne sont pas près d’oublier ce moment passé ensemble au Club de golf Victoriaville.
Amateur de golf depuis toujours, les deux hommes ont dû travailler fort afin de se retrouver à la CCSM-D. C’est le fils, Charles-Érick Roux qui a convaincu son père, Jean Roux, de prendre part aux différentes qualifications. Finalement, ils ont réussi à obtenir leur laissez-passer pour l’événement.
Autant le père que le fils en était à une première expérience dans cette compétition. Ils ont dû traverser des moments de stress assez intenses. « C’est quelque chose de gros. J’étais extrêmement nerveux lors de mon premier départ, tellement que je tremblais un peu », a lancé Charles-Érick. Ce fut le même son de cloche chez Jean qui a dû se familiariser avec la pression. « Je suis très content d’avoir pu relever le défi. J’étais très nerveux aussi puisque je n’ai vraiment pas l’habitude de jouer avec autant de pression. J’ai eu de la difficulté à dormir la veille et l’avant-veille », a-t-il avoué.
C’est lors de la deuxième ronde que le duo a vécu un moment inoubliable. Charles-Érick Roux a joué le meilleur golf de sa vie. Ce dernier. Ramener une carte de pointage de 68, quatre coups sous la normale. « Je n’ai jamais été aussi content que ça. C’était assez bizarre puisque dans mon échauffement, rien n’allait. Je m’étais dit que la journée allait être longue. Finalement, tout s’est aligné et j’ai joué vraiment la ronde de ma vie. »
Ce fait d’armes s’est rendu aux oreilles de son père, qui était toujours en action. Il ne peut contenir ses larmes lorsqu’il repense à cet instant. « Quand j’ai su qu’il venait de jouer la ronde de sa vie, il me restait encore un trou à jouer. J’avais simplement hâte d’aller le voir. Dès que j’ai eu terminé, j’ai couru le prendre dans mes bras. »
Malheureusement pour le jeune Roux, il a raté la coupure d’un seul petit coup. Il demeure plus que satisfait de cette prestation. « C’était simplement incroyable d’avoir joué 68. Disons que ça changeait le mal de place lorsque j’y pensais. »
Encore très émotif, Jean Roux a affirmé qu’il se souviendra toute sa vie du vendredi 13 août 2021. « Je suis content de savoir que mon fils aura la chance de raconter à ses enfants qu’il a affronté les meilleurs golfeurs du pays avec son père. Cette fin de semaine là, elle va être gravée à jamais dans mon coeur de père. »
Le duo père-fils entend bien être de retour pour la neuvième édition de la CCSM-D. Ils vont mettre les bouchées doubles afin de se qualifier à nouveau pour l’événement.