Un entraîneur algérien avec le CNBF

Au cours des dernières semaines, Mohamed Galdem, originaire d’Algérie, a rejoint le groupe d’entraîneurs du Club de natation des Bois-Francs. 

Le pilote de 32 ans jouit d’une vaste expérience, notamment sur la scène internationale. Il a formé des athlètes de haut niveau dans son pays natal, lui qui dirige depuis 2009. C’est avec enthousiasme qu’il compte relever son nouveau défi.

Le Québec n’est pas étranger pour lui. Deux de ses frères y habitent, l’un dans la région de Montréal et l’autre est à la tête du Club de natation d’Amqui. Malgré son expertise et son expérience, Mohamed Galdem doit présentement suivre des formations au Québec afin d’obtenir son accréditation. Après quoi, il sera nommé entraîneur-chef du CNBF. 

Le conseil d’administration lui voue un grand respect. Certains septiques avançaient qu’il serait difficile pour le CA de mettre la main sur des entraîneurs de qualité. Les membres du conseil d’administration ont mis la main à la pâte et ils se réjouissent aujourd’hui de pouvoir compter sur un personnel compétent, dévoué et engagé « à amener le club à un autre niveau ». 

C’est d’ailleurs l’un des objectifs de Mohamed Galdem. Il veut que les nageurs et nageuses affichent une progression constante. À plus long terme, il espère que la région sera représentée sur la scène internationale. 

« Nous devons y aller une marche à la fois. Connaître du succès lors des régionaux, puis des nationaux afin d’aspirer à voir certains de nos athlètes se hisser ultérieurement sur la scène internationale », a-t-il souhaité.

Galdem se définit comme un entraîneur excessivement exigeant à la piscine, mais flexible à l’extérieur de celle-ci. Pour atteindre certains standards, il estime que les athlètes ne doivent pas ménager les efforts et faire preuve d’une grande discipline, mais que le développement doit se faire dans le plaisir et la bonne humeur. 

Il est en poste depuis seulement quelques semaines, mais il aime déjà beaucoup ce qu’il voit. Il considère que son adaptation se passe plutôt bien autant au sein du club que dans sa ville d’accueil. « Il ne reste pratiquement que le froid à apprivoiser », a-t-il lancé en riant en guise de conclusion.