Un duo de photographes passionnés

Pour croquer l’action sur le vif, les Tigres de Victoriaville peuvent compter sur les photographes Denis et Alexandra Morin. Véritable passionné, le grand-père est devenu le photographe officiel des Félins il y a deux ans et il a entraîné sa petite-fille dans l’aventure.

Épicier de profession, Denis Morin a toujours été attiré par la photographie. Étant plus jeune, il était même surnommé «kid kodak» puisqu’il avait très souvent un appareil photo dans les mains. C’est toutefois un problème de santé qui a permis à M. Morin de s’adonner un peu plus assidûment à son passe-temps, ce qui a rehaussé son intérêt. «Je me suis mis à suivre des cours, ce qui m’a permis de faire énormément de progrès, même si j’ai l’impression qu’il m’en manque encore aujourd’hui. J’ai par la suite donné des cours à la polyvalente et à l’école des adultes en plus de rehausser le Club de photographie de Victoriaville», a révélé celui qui est aujourd’hui âgé de 67 ans.

Ayant eu comme première passion la photographie animalière pendant dix ans, il a découvert le plaisir de la photographie sportive par l’entremise de son petit-fils qui avait pour idole un certain Brandon Whitney (gardien des Tigres entre 2010 et 2015). «Il voulait que j’aille prendre des photos de son gardien. N’étant pas satisfait de mes premières prises, je lui ai demandé de me reprendre un billet pour que je puisse y retourner. […] À l’époque, je faisais ça simplement pour mon plaisir et la piqure m’a frappé. À un certain moment, les Tigres m’ont demandé des photos qu’ils avaient aimées. De fil en aiguille, je suis devenu le photographe de l’équipe», a raconté celui qui était détenteur d’abonnements de saison des Nordiques de Québec à une certaine époque.

La saison 2018-2019 sera la troisième de son association avec les Félins. Véritable passionné, Denis Morin accomplit sa besogne en tant que bénévole. Il a d’ailleurs soutiré le titre de bénévole de l’année l’an dernier chez les Tigres. «Je suis un peu intense. C’est dangereux de faire appel à mes services, car j’en donne plus que le client en demande», a-t-il plaisanté.

Privilégié de vivre cette expérience avec sa petite-fille

Depuis qu’il a le titre de photographe officiel des Félins, celui qui est surnommé aujourd’hui «Le Photographe» fait appel à «La Photographe», sa petite-fille Alexandra, lorsqu’elle peut être présente, afin de lui donner un coup de main. Avec un grand-père comme le sien, il était tout naturel que la jeune femme de 19 ans développe la même passion. «À l’âge d’environ 4 ans, elle avait déjà une caméra dans les mains. La transmission de la passion s’est donc réalisée sans forcer les choses. Ça fait donc deux ans que, lorsqu’elle le peut, elle m’accompagne. Ça me rend fier. Nous nous complétons. Nous n’avons pas besoin de beaucoup nous parler pour savoir quoi faire.»

«La photographie fait partie de ma vie depuis que je suis haute comme trois pommes. J’ai toujours aimé ça. J’adore travailler en sa compagnie, car je crois que c’est le meilleur professeur que j’aurais pu avoir. C’est un vrai passionné et ça me rend fier de le voir aller. C’est aussi ce qui me pousse à accomplir le meilleur travail possible», a exprimé Alexandra Morin.

Bien qu’elle soit aussi entichée que son grand-père par cet univers, la photographie semble destinée à demeurer au rang de passe-temps de prédilection dans son cas. «C’est évidemment une très grande passion, mais de là à en faire une carrière, je ne sais pas. Présentement, je suis dans un domaine d’étude complètement opposé, soit une technique d’intervention en délinquance.»

Tant qu’on lui prêtera la santé, Denis Morin entend bien arpenter le Colisée Desjardins armé de son appareil photo et de sa précieuse petite-fille.