Un camp printanier prometteur pour les Vulkins

À la lumière de ce qu’a vu l’entraîneur-chef Stéphane Rivard lors du camp de printemps des Vulkins du Cégep de Victoriaville, la saison 2018 des Mauves s’annonce prometteuse.

«Je me montre vraiment satisfait de ce que j’ai vu. Ça nous a confirmé que nous avions une équipe solide en vue de cette campagne 2018. Sans nommer de noms, je dirais que nos lignes offensive et défensive sont vraiment meilleures. C’était un petit peu notre faiblesse dans les dernières années, mais là nous sommes vraiment confiants. De plus, sur le plan défensif, il y avait deux très bons joueurs français qui n’étaient pas présents, donc c’est encourageant», a exprimé Rivard.

Le camp de printemps des Vulkins s’est étendu sur deux jours. Le tout s’est amorcé avec deux longues pratiques le samedi suivi d’une petite pratique et d’une partie, surnommée le Purple Bowl, le dimanche. Le match oppose chaque année la défensive à l’offensive des Vulkins. C’est la défensive qui a remporté la rencontre cette année au compte de 49 à 29.

Vers un long été d’entraînement

Si les Vulkins n’ont pas le droit de tenir des pratiques de football organisées en saison estivale, l’organisation victoriavilloise guidera ses joueurs afin que ceux-ci se présentent dans la meilleure forme possible au début du mois d’août à l’ouverture du camp. «Les gars vont maintenant s’entraîner chacun de leur côté cet été. Nous allons nous retrouver ensuite le 8 août pour lancer la saison.»

Il n’y a toutefois pas de solutions miracles pour s’assurer que les joueurs des Vulkins suivront à la lettre leur programme d’entraînement estival. Les joueurs retournent souvent dans leur patelin, loin des yeux du personnel d’entraîneurs, et doivent travailler. «Nous nous croisons les doigts, a plaisanté Rivard. En réalité, nos joueurs ont une planification d’entraînements à l’année, donc ils poursuivent ce qu’ils ont fait pendant l’hiver. En matière de football, nous les dirigeons chaque semaine sur ce qu’ils ont à faire. Nous leur parlons beaucoup de constance. Nous ne voulons pas que le joueur soit sur le terrain de football pendant deux heures une seule fois dans l’été, mais plutôt qu’il y soit chaque jour une quinzaine de minutes pour garder le rythme.»