Toujours à pleine vitesse… pour aider les autres

Depuis quelques années déjà, la patineuse de vitesse Ariane Fournier se démarque sur la scène sportive en collectionnant les bons résultats et les accomplissements. Cependant, en plus d’être une athlète en pleine progression, la jeune femme de 17 ans met beaucoup d’efforts afin d’aider les autres à progresser.

À son école, soit le Juvénat Notre-Dame de Lévis, l’athlète de Lyster a donné de son temps pour permettre aux élèves en difficultés de progresser. Lorsqu’elle est à l’aréna, elle tente de faire de même avec les patineurs qui souhaitent s’améliorer. «À l’école, je suis vraiment beaucoup impliquée dans tout ce qui touche le bénévolat, notamment en ce qui concerne l’aide aux élèves qui sont en difficultés. Je suis très impliquée sur le plan scolaire, mais aussi avec de plus jeunes athlètes. Ceux qui ont plus de difficultés, je tente de leur donner des trucs et des techniques.»

À cette contribution s’ajoutent son engagement avec Jeunesse sans frontières et le Grand Défi Pierre Lavoie. Tous ces efforts ont d’ailleurs été reconnus par le comité de sélection de la Classique des champions qui lui a offert une bourse de 1500 $ pour son leadership et son engagement communautaire. Lorsqu’on lui demande d’où vient cette volonté d’aider les autres, sa réponse est simple, mais franche, ce qui démontre bien que le fait d’épauler les autres dans la vie est dans sa nature et que ce n’est pas fait avec une arrière-pensée. «J’aime ça aider les autres dans la vie. C’est un aspect central de ma vie. Le patinage de vitesse longue piste, c’est un petit groupe de personnes et ce n’est pas vraiment connu. J’aimerais que ça soit plus connu. Donc je fais des efforts pour ça.»

Elle invite d’ailleurs les non-initiés à découvrir ce sport qui la passionne. «Pour que notre sport soit plus connu, il faut que les gens l’essayent. Il faut essayer d’autres choses que le hockey ou le patinage artistique. J’ai d’ailleurs commencé avec ça, mais c’est un ami qui m’a fait découvrir le patinage de vitesse.»

Une année impactée par la pandémie

Les répercussions de la COVID-19 ont évidemment touché l’univers du patinage de vitesse longue piste, forçant ainsi l’annulation de compétitions. Rencontrée dans le cadre de la Classique des champions, Ariane Fournier aurait en théorie dû se trouver du côté de Calgary afin de travailler avec les dirigeants canadiens du patinage de vitesse. «En ce moment, je devais être à Calgary, mais à cause de la COVID-19, je n’ai pas pu partir. Mon objectif principal cette année était de prendre part au Championnat mondial junior de patinage de vitesse courte piste en Italie (prévu du 31 janvier au 2 février à Bormio), mais je ne sais pas encore s’ils vont se faire ou non.»

Elle assure cependant que malgré toute l’incertitude qui plane en ce moment dans l’univers sportif, elle parvient à bien gérer le tout en se concentrant sur ce qu’elle doit faire pour continuer de progresser vers les plus hauts sommets de son sport. «Ça va bien quand même de mon côté. C’est un sport individuel, donc j’aime m’entraîner seule. L’entraînement en solo, que ce soit le vélo ou la course, j’aime vraiment ça.»