Des Tigres confiants, mais ils demeurent terre à terre
En terminant en force la saison régulière, les Tigres de Victoriaville se présentent en séries contre les Olympiques de Gatineau remplis de confiance. Le personnel d’entraîneurs de l’équipe s’assure cependant que tout le monde garde les pieds sur terre.
Pour leur dernière semaine de la saison régulière, les Tigres ont porté à 11 leur série de victoires consécutives grâce à des gains contre les Olympiques de Gatineau (5 à 2) et le Drakkar de Baie-Comeau (5 à 2 et 3 à 1). «Oui, la confiance est là, mais en même temps, une fois en séries, tout repart à zéro. Tout est à refaire. Il est clair que nous aimons la façon dont nous nous présentons pour les séries, mais nous devons garder en vue notre objectif. Il ne faut surtout pas pécher par excès de confiance. Maintenant, nous allons nous concentrer uniquement sur notre adversaire. Il faut vivre le moment présent, ce qui nous a permis de connaître cette série de succès», a insisté l’entraîneur-chef Louis Robitaille.
L’éthique de travail à l’honneur
Bien que les Olympiques aient essuyé sept revers consécutifs pour conclure leur calendrier régulier, les Félins respectent grandement la formation dirigée par Éric Landry, un entraîneur réputé pour son ardeur au travail. «Ça devrait être une bonne série de hockey qui mettra en œuvre deux équipes travaillantes. Les Olympiques constituent une bonne équipe et le retour au jeu de leur capitaine Alex Breton va aider, tout comme Giordano Finoro. Ils ont de gros bonshommes dans l’alignement. Ça ne sera pas une série facile. […] Nous devrons être prêts, car je ne me souviens pas d’une seule série dans l’histoire de la ligue qui a été facile contre les Olympiques. Cette équipe a un gros bagage historique.»
Pour battre Gatineau, les Tigres devront travailler plus fort que leurs adversaires. «Le nerf de la guerre sera le fait que nous devrons travailler aussi fort qu’eux chaque soir. Ce sera une série d’éthique de travail. Lorsque l’on regarde leur entraîneur, on constate qu’il demande à ses joueurs de travailler extrêmement fort. Quand il jouait au hockey professionnel (Éric Landry a notamment joué pour le Canadien de Montréal), c’était de cette manière. Il faudra que notre équipe soit prête à faire de même», a fait valoir Robitaille.
Tout à gagner pour les deux clubs
Questionné à savoir si le fait que les Olympiques n’avaient rien à perdre et tout à gagner était quelque chose d’inquiétant pour les Tigres, Robitaille a rejeté du revers de la main cette possibilité. «Si je peux dire une chose, c’est que toutes les équipes qui se présentent en séries éliminatoires ont un but en commun et c’est de gagner la coupe du Président. Je ne crois donc pas à ça que des équipes n’ont rien à perdre.»
Entraîneur-chef dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHMJQ) depuis deux ans seulement, Robitaille pourrait remporter sa première série en carrière si tout se passe bien. Il espère d’ailleurs mettre à profit l’expérience qu’il a acquise l’année dernière contre les Saguenéens de Chicoutimi.