La série Tigres-Olympiques en chiffres

En regardant de façon globale les statistiques des deux formations, les Tigres de Victoriaville ont l’avantage à tous les niveaux contre les Olympiques de Gatineau. L’avantage n’est toutefois pas aussi important que ce que la plupart des amateurs pourraient présager.

Fer de lance des récents succès des Tigres en deuxième moitié de saison, l’offensive victoriavilloise est la troisième plus productive du circuit avec 270 buts. Du côté des Olympiques, ceux-ci ont présenté la 13e attaque avec 213 filets. Si cela peut représenter une bonne différence, c’est une autre histoire en ce qui concerne l’attaque massive. Les Félins ont eu du succès dans cet aspect du jeu tout au long de la saison comme en témoigne leur taux de réussite de 23,2% (3e de la ligue). Les Gatinois sont cependant loin d’être les derniers venus en la matière puisqu’ils ne sont pas très loin derrière Victoriaville dans cet aspect avec une efficacité de 22% (5e).

Concernant la provenance de la production offensive, celle des Tigres vient évidemment en grande partie de la première unité composée de Vitalii Abramov (104 points), Maxime Comtois (85 points) et Ivan Kosorenkov (82 points). En comptabilisant leur total de buts de la saison (seulement ceux dans l’uniforme des Tigres pour Abramov), ce trio d’enfer a produit quelque 42% des buts de leur formation. Du côté des Piques, l’attaque repose en partie sur Shawn Boudrias (60 points), Dawson Theede (44 points) et Alex Breton (40 points). En comptabilisant la production des trois premiers marqueurs des Olympiques, ceux-ci ont généré 27% de l’attaque gatinoise.

Avantage défensif aux Tigres

Si le directeur général Kevin Cloutier n’avait pas ajouté d’importants éléments à la dernière date limite des transactions, il est fort possible que les protégés d’Éric Landry aient eu le meilleur défensivement. Toutefois, les ajouts effectués (Étienne Montpetit, Dominic Cormier et Mathieu Charlebois) par Cloutier et les ajustements stratégiques réalisés par l’entraîneur-chef Louis Robitaille ont permis à la défensive des Félins de s’affirmer en deuxième moitié de saison. À l’issue des 68 parties du calendrier régulier, les Tigres ont accordé 195 buts (6e rang de la ligue), soit 20 de moins que Gatineau qui en a concédé 215 (8e rang).

La principale différence se situe toutefois en désavantage numérique alors que la troupe de Louis Robitaille a excellé tout au long de l’année comme en témoigne son pourcentage d’efficacité de 84,8% (2e). Ça a été un petit peu plus laborieux pour le club de l’Outaouais (80,1%, 10e). La discipline sera donc un élément clé pour les Olympiques s’ils veulent avoir une chance dans cette série. En saison régulière, ils ont été l’une des équipes les plus indisciplinées de la LHJMQ avec 975 minutes de pénalité (3e plus punie). Victoriaville a de son côté écopé de 929 minutes de punition (7e plus punie).

L’erre d’aller pour les Tigres

Les deux protagonistes de cette première ronde des séries éliminatoires ont toutefois connu une deuxième moitié de saison aux antipodes. D’un côté, les Félins ont survolé le circuit grâce à une fiche de 27 victoires, sept défaites, dont une en prolongation tandis que Gatineau a sombré avec 11 gains, 23 revers, dont six en prolongation ou en fusillade. La fin de saison a été encore plus à l’opposée pour ces adversaires alors que la troupe dirigée par Louis Robitaille a signé onze succès consécutifs tandis que celle d’Éric Landry a subi sept revers successifs.

Duels entre les deux équipes en saison régulière

Match #1 : Victoire de 2 à 1 des Tigres en prolongation

Match #2 : Victoire de 6 à 3 des Olympiques (Vitalii Abramov s’alignait alors pour Gatineau)

Match #3 : Victoire de 3 à 2 des Tigres

Match #4 : Victoire de 5 à 2 des Tigres

Historique des affrontements en séries

La dernière fois que les Tigres et les Olympiques ont croisé le fer en séries, c’était en 2002. Les Félins avaient remporté la série en cinq rencontres. En 1999, Gatineau (Hull à l’époque) avait eu le meilleur en six affrontements. Un autre duel a également eu lieu en 1989 et c’était alors les Victoriavillois qui avaient remporté la série en cinq parties. Ce sont les seules confrontations qu’il y a eu entre les deux équipes au cours des 30 ans d’histoires des Félins.