Sébastien Thinel sera un immortel chez les Mavericks

L’ancien porte-couleurs des Tigres de Victoriaville Sébastien Thinel verra son chandail numéro 43 être retiré par les Mavericks de Kansas City, une équipe qui évolue au sein de la Ligue de hockey de la Côte-Est (LHCE).

«Quand tu commences à jouer dans de tels circuits, tu ne te dis pas que c’est l’un de tes buts dans la vie. Par contre, quand ils m’ont annoncé la nouvelle, ça a été tout un honneur. Je suis vraiment fier de ça. J’ai eu une belle carrière et j’ai été chanceux de pouvoir jouer au hockey assez longtemps, dont quatre années là-bas», a-t-il confié.

Thinel a toutefois passé la grande majorité de sa carrière au sein de la Ligue centrale de hockey (LCH). Il a fait ses débuts dans ce circuit avec les Jackalopes d’Odessa, où il a joué pendant huit ans, avant de faire le saut avec les Mavericks avec qui il a disputé quatre saisons. C’est toutefois à sa toute dernière année avec l’équipe que les Mavericks ont fait le saut dans la LHCE. En additionnant les totaux de Thinel dans la LCH et dans la LHCE, il a amassé 989 points, dont 342 avec les Mavericks, en 771 rencontres. Il a notamment été capitaine lors de ses quatre années à Kansas City. «Toutes les saisons passées là-bas ont été vraiment plaisantes. Nous avons gagné le championnat de la saison régulière une fois, mais nous avions malheureusement perdu en demi-finale lors des séries. Nous avions toujours de bonnes équipes. Ce qui m’a marqué le plus cependant, ce sont les partisans. C’est un amphithéâtre d’environ 6000 personnes et c’était toujours plein. C’est comme leur petite Ligue nationale de hockey (LNH) si on veut.»

Pour ceux qui se demandent à quoi ressemblait le niveau de jeu de la LCH, cela était comparable à la LHCE, mais avec des joueurs plus vieux et petit peu plus talentueux. Il y avait également plus de stabilité dans ce circuit. Il n’y avait toutefois pas de jeunes loups avec des contrats de la LNH qui cherchent à passer au niveau suivant.

Facile de rester motivé

Même s’il n’a pas gravi les échelons qui mènent vers la LNH, Thinel assure qu’il a pris plaisir à disputer toutes ces saisons dans la LCH. Après tout, ce n’est pas tout le monde qui a la chance de gagner sa vie en pratiquant son sport favori. «Ça n’a pas été difficile de conserver sa motivation. Au début, quand tu commences au niveau professionnel, tu es motivé. Après deux ou trois ans, je savais que j’aimais bien où j’étais. Je jouais au Texas à l’époque et j’avais hâte d’y aller. Je n’ai plus eu besoin de travailler l’été après mes deux premières saisons. Ce n’est pas dur de demeurer motivé quand tu as du plaisir. Je gagnais ma vie grâce à ça. Les vétérans nous le disaient à mes débuts d’en profiter», a fait valoir celui qui a obtenu 344 points en 271 parties avec les Tigres.

Au début de sa carrière, Thinel devait travailler l’été pour s’assurer d’avoir une belle qualité de vie, mais par la suite, il a pu se consacrer seulement à sa carrière de hockeyeur toute l’année.

Il œuvre aujourd’hui comme coordonnateur aux opérations d’une compagnie montréalaise œuvrant dans le domaine de la maçonnerie