Repêchage de la LBMQ : le Cactus jouit d’une belle marge de manœuvre

Finaliste la saison dernière dans la Ligue de baseball majeur du Québec, le Cactus se prépare à la prochaine séance de sélection du circuit qui se tiendra, le dimanche 28 janvier, dans les Laurentides. Il bénéficie d’une banque de choix enviable. Il pourrait se faire entendre huit fois au cours des cinq rondes prévues du repêchage. 

Le lanceur gaucher et directeur général de l’équipe, René-Dave Pelchat, ne cache pas qu’il profite d’une belle marge de manœuvre et que le nombre de choix et leur qualité lui permettent d’envisager diverses options. « Certains choix peuvent nous aider à nous améliorer par le biais d’une transaction. De nombreux choix peuvent également nous permettre de prendre des paris un peu plus risqués », a-t-il laissé entendre. 

Au moment d’écrire ces lignes, le Cactus possédait deux choix de première ronde (6e et 9e), deux choix de deuxième tour (17e et 22e), deux choix de troisième ronde (23e et 28e), un choix de quatrième tour (40e) et un choix de cinquième ronde (57e). 

Pelchat, considérant que les joueurs de la dernière campagne devraient être de retour, du moins la grande majorité, n’a pas ciblé de besoins particuliers au sein de sa formation. Il a laissé entendre qu’il réclamera les meilleurs espoirs disponibles en considérant justement leur disponibilité à prendre part au plus grand nombre de matchs possible. 

« Avec notre banque de choix, nous mettrons assurément la main sur des joueurs de premier plan, mais ça nous permettra aussi d’ajouter de la profondeur à un alignement que nous aimons déjà », a mentionné le DG du Cactus. 

Ce dernier a qualifié de « bonne » la cuvée actuelle des espoirs de la Ligue de baseball junior élite du Québec. Par contre, comparativement aux dernières campagnes, les lanceurs de premier plan s’avèrent une denrée plutôt rare, toujours selon Pelchat. 

« En principe, notre formation devrait avoir un portrait similaire à celle de l’an dernier. Nous devrions être encore fort compétitifs, avec plus de profondeur », a conclu le directeur général du Cactus.