Repêchage 2019 de la LCF : Samuel Piché-Luneau parmi les plus beaux espoirs

Le Victoriavillois Samuel Piché-Luneau prendra part, samedi (12 mai), au Défi Est-Ouest U Sports. Cet événement rassemble les meilleurs joueurs admissibles (près d’une centaine) au repêchage 2019 de la Ligue canadienne de football (LCF).

«Je suis vraiment heureux d’y participer. Toute ma vie, c’est ce que j’ai voulu faire de jouer dans les rangs professionnels au football. Il s’agit d’un très bel accomplissement d’être invité à cet événement», a souligné le joueur de ligne défensive du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke.

Puisqu’il s’approche de son rêve de jouer dans les rangs professionnels canadiens et qu’il n’a toujours pas d’agent, Piché-Luneau reçoit un bon nombre d’appels à ce sujet. «Puisque je vais à ce défi, je reçois des appels d’agents qui veulent établir un contact. Il est certain que je vais signer avec un agent après ça. C’est très spécial de voir que je peux commencer à toucher à mon rêve.»

Bien que le repêchage 2019 ne se déroule pas avant un an, les Tiger-Cats de Hamilton n’ont pas tardé à démontrer leur intérêt envers l’athlète victoriavillois en établissant déjà un premier contact. Les Tiger-Cats ne seront certainement pas les seuls à venir voir les parties du Vert & Or afin d’observer Piché-Luneau lors de la prochaine campagne, mais cela n’inquiète pas vraiment le principal intéressé. «Ce n’est pas quelque chose qui ajoute un stress, car il y a des recruteurs chaque année. Les recruteurs ne te regardent pas seulement à ta saison d’admissibilité. Ça commence à la troisième ou même deuxième année. C’était déjà le cas auparavant.»

Un joueur rapide pour son gabarit

Véritable colosse du haut de ses 6’03’’ et 300 livres, Piché-Luneau mise sur un atout indéniable afin de se démarquer. La génétique n’est toutefois pas la seule chose qui lui permet de se distinguer. «J’ai un bon gabarit, mais je suis rapide malgré tout. Je suis également le genre de joueur qui fournit toujours le deuxième et même le troisième effort. Je ne suis pas le genre de gars qui va arrêter après avoir accompli sa tâche, je vais en faire encore plus», a fait valoir l’étudiant en biochimie de la santé.

Il espère donc que ce sont de telles qualités que l’une des neuf équipes de la LCF recherchera lorsqu’elle voudra réclamer un joueur de ligne défensive. «J’imagine que les équipes recherchent un joueur qui va être porté à attaquer le quart-arrière plutôt qu’un qui va être meilleur contre l’attaque au sol. La LCF est un circuit qui passe plus le ballon.»