«On n’a pas à rougir de notre performance»- Réjean Cajolet

BASEBALL. Parole de l’entraîneur-adjoint des Bulls, Réjean Cajolet, les Victoriavillois n’ont pas à rougir de leur performance.

Malgré la défaite en demi-finale de 3 à 1 aux dépens de l’équipe des Prairies le 22 juillet, l’assistant entraîneur n’avait que de bons mots à l’égard de sa troupe.

«On n’a pas à rougir de notre performance, malgré que notre uniforme soit rouge, a lancé Cajolet. La demi-finale était le minimum qu’on visait.»

Quelques jours avant le tournoi, l’entraîneur-chef, Ian Plourde, avait mentionné au www.lanouvelle.net qu’il souhaitait voir ses troupiers atteindre le carré d’as.

Au départ, six équipes devaient prendre part à ce Championnat, mais le club de Valleyfield ne s’est finalement jamais pointé, prétextant n’avoir pas assez de joueurs en uniforme.

Une demi-finale serrée

Tirant de l’arrière par deux points en fin de septième manche lors de la demi-finale, les locaux ont bien tenté de rétrécir l’écart, mais en vain.

«J’étais convaincu qu’en septième manche on allait être capables de revenir [dans le match], car le haut de notre alignement revenait», a commenté l’adjoint.

Dans la défaite, le lanceur Samuel Girard a offert une belle performance en lançant durant six manches et en retirant sept frappeurs. Le numéro 9 a souvent été utilisé durant le Championnat. Lors du deuxième match du tournoi face à la formation de la Colombie-Britannique, il avait passé toute la rencontre au monticule en retirant 10 frappeurs. Son équipe l’avait remporté de justesse par le pointage de 4 à 3.

Le lendemain, les Bulls s’étaient inclinés 6 à 1 faces aux Ontariens et deux jours plus tard, dans un match sans signification au classement, les locaux ont perdu 13 à 3 face aux Prairies.

Calibre plus fort

La plupart des joueurs des Bulls en étaient à leur deuxième Championnat puisqu’en 2014, Victoriaville était l’hôte dudit Championnat canadien, mais des 15-16 ans. Celui-là regroupe les meilleurs joueurs de 16 à 18 ans.

Jay Robinson a pris part aux deux Championnats.

«Le calibre était plus fort et les lanceurs avaient plus de stuffs comme des courbes et des balles tombantes. Les stratégies étaient différentes et les équipes jouaient de manière plus intelligente qu’il y a deux ans», a constaté le numéro 42.

Les Prairies gagnent… encore

Pour le Championnat canadien d’il y a deux ans, les Prairies avaient remporté les grands honneurs. Une fois de plus, c’est ce club qui a triomphé en finale en blanchissant l’équipe de l’Ontario 2 à 0.

«Tous les 15 joueurs ont fourni un effort collectif», a louangé l’entraîneur-chef  Brent Metz, qui occupait le poste d’assistant il y a deux ans avec les 15-16 ans.

«Les deux victoires font du bien», a-t-il ajouté avec grand sourire.