Myriam Plamondon parmi les meilleures athlètes de crossfit

La Victoriavilloise Myriam Plamondon prendra part, pour une deuxième année consécutive, au Wodapalooza Fitness Festival, en janvier, à Miami. Il s’agit de l’une des plus importantes compétitions de crossfit à l’échelle internationale.

Pour participer à l’événement, tous les athlètes doivent au préalable passer par trois semaines de qualifications en ligne. «Les organisateurs envoient les entraînements par Internet et c’est à nous de les faire dans notre gym par la suite. Il y a deux entraînements à faire par semaine et ils doivent être filmés en compagnie d’un juge qui s’assure que tout est fait dans les règles. Une fois les résultats compilés, il y a 30 athlètes qui sont sélectionnés», a expliqué Plamondon.

Répertoriée en 9e position parmi les 1200 femmes de la catégorie intermédiaire à la suite des trois semaines de qualifications, Plamondon est donc en droit d’espérer faire belle figure en janvier prochain. «L’an passé, je m’étais classée 40e et les organisateurs en prenaient 40. Je n’avais donc pas d’attentes. Cette année, j’ai poussé un peu plus pour avoir un meilleur résultat. […] Nous souhaitons tous avoir un podium évidemment. Toutefois, le fait d’être là-bas, d’y participer et d’avoir mis tous les efforts nécessaires pendant une année complète est déjà beaucoup. Je ne me mets donc pas un objectif précis pour une position, mais oui, j’aimerais un podium. Je verrai une fois là-bas.»

Il s’agit de l’une des compétitions les plus prestigieuses de crossfit à l’échelle planétaire. Dans les catégories supérieures du Wodapalooza Fitness Festival, les athlètes qui participent au Crossfit Games seront notamment de la partie.

Elle ne ménage pas les efforts

Afin de retourner au Wodapalooza Fitness Festival pour une deuxième fois consécutive, Plamondon met les bouchées doubles à l’entraînement depuis un an déjà. «Ça fait déjà plusieurs années que je m’entraîne régulièrement. Présentement, c’est cinq fois par semaine pour une durée d’une heure à une heure et demie. Je n’en fais pas plus ni moins. Je pousse beaucoup dans mes entraînements. Je mange bien et je dors bien également. C’est un tout qui fait que nous pouvons mieux performer. J’ai un bon suivi nutritionnel», a-t-elle souligné.

Ayant découvert le crossfit en 2013 à l’âge de 25 ans par l’entremise d’une amie, l’ancienne enseignante en éducation physique est tombée en amour avec ce sport. «Étant donné que je suis une enseignante en éducation physique, j’ai toujours aimé bouger. Quand j’ai connu ce type d’entraînement, j’ai adoré ça. Je n’ai plus jamais remis les pieds dans un gymnase normal. Par la suite, soit un an plus tard, j’ai lancé ma propre entreprise, soit Crossfit Burst. Ça fait quatre ans que je suis dans ça. J’ai complètement arrêté l’enseignement de l’éducation physique pour l’entreprise.»