Mireille Moreau s’entend avec l’Université du Connecticut

La joueuse de tennis de Warwick Mireille Moreau a réalisé un rêve en signant tout récemment une entente de quatre ans avec l’Université du Connecticut au sein de la première division de la NCAA.

«Je suis vraiment heureuse. Quand j’ai commencé à jouer au tennis, ça a tout le temps été mon objectif de signer un tel contrat pour obtenir une bourse afin de jouer aux États-Unis. C’est donc l’accomplissement de toutes ces années de travail», a exprimé l’athlète de 18 ans.

Au sein de ce prestigieux établissement, Moreau étudiera en sciences politiques afin de revenir au Canada au terme de ces quatre années pour entreprendre des études en droit. Elle ne craint pas de quitter le nid familial pour cette nouvelle aventure. Dès l’âge de 15 ans, Moreau est partie vivre en pension à Québec pour le tennis. Elle concède cependant qu’elle devra parfaire son anglais en cours de route. «L’une des raisons qui m’a poussée à aller aux États-Unis, c’est que je voulais améliorer mon anglais. Ça ne me fait pas vraiment peur, car j’ai voyagé beaucoup à cause du tennis, donc j’ai appris l’anglais un peu plus sur le tas. Je me considère pas trop pire, mais cette expérience va me permettre de devenir bilingue.»

Du bon calibre aux États-Unis

Sans rien enlever aux universités canadiennes, la Warwickoise confie que le calibre de jeu chez les voisins du sud l’a séduit. «Je connais beaucoup de personnes qui s’étaient tournées vers ce circuit. Le calibre y est bon, tout comme au Canada, mais c’est différent. Aux États-Unis, l’ambiance y est également très agréable avec notamment les grosses équipes de football et de basketball. C’est une expérience particulière. J’ai la chance que mes études et d’autres choses autour soient payées également. C’était une belle occasion», a-t-elle expliqué.

En plus de l’Université du Connecticut, l’Université de Saint John (New York) et l’Université d’État de Californie (Fullerton) ont aussi démontré de l’intérêt à son endroit.

La joueuse de tennis se dirigera vers le Connecticut à l’aube de la prochaine année scolaire. Pour l’instant, elle ne sait toujours pas précisément de quoi sera fait son été en raison de ce changement majeur qui se pointe dans sa carrière. «Habituellement, je fais le circuit de sélection afin de me classer pour les championnats nationaux, mais là, il se peut que je sois obligée de partir à l’université et que je manque les championnats canadiens. Je ne sais donc pas vraiment encore ce que je vais faire comme tournoi, mais je vais m’entraîner beaucoup.»