Maxime Desruisseaux vit le moment présent

Maxime Desruisseaux dirige présentement sa deuxième campagne avec les Foreurs de Val-d’Or. Le Victoriavillois souhaite demeurer dans le moment présent, alors que plusieurs rumeurs de transactions planent concernant certains de ses meilleurs joueurs.

La formation de l’Abitibi connaît un bon début de campagne. Au moment d’écrire ces lignes, elle pointait au septième échelon du classement général avec une fiche de 9-8-2. « Nous avons connu un très bon début de saison. Dernièrement, nous avons perdu les services de notre général à la défensive, Félix Paquet. David Doucet aussi s’est blessé. Ce sont deux gros morceaux. Leur absence fait mal. En même temps, ça donne la chance à d’autres de prendre du galon. Ça demeure du hockey junior et toutes les équipes peuvent espérer l’emporter tous les soirs », a relaté le pilote des Foreurs.

Même s’il reste encore plusieurs semaines avant l’ouverture de la période des transactions, plusieurs rumeurs entourent les Foreurs qui comptent sur plusieurs éléments alléchants. Un pacte serait d’ailleurs déjà conclu faisant passer le capitaine Justin Robidas aux Remparts de Québec. Desruisseaux ne s’en fait pas trop avec les ouï-dire et se concentre sur le moment présent. « Sans dire que c’est hors de mon contrôle, mais je veux simplement profiter de leur présence. Je ne m’en fais pas trop avec ça présentement. Je le répète, mais nous avons une chance de rivaliser pour la victoire à tous les matchs et c’est ce que l’on va faire même après la période des transactions. »

Personnellement, il se sent encore plus confiant et outillé pour faire son travail. « J’ai acquis de l’expérience et de la maturité. Je connais plus le groupe que j’ai sous la main et la ville de Val-d’Or en général. Cependant, c’est un nouveau défi chaque année. Il y a 12 nouveaux visages dans l’équipe, dont 10 recrues. On doit donc constamment s’adapter et c’est mon travail de les faire progresser. »

Une fois de plus, le père de famille a dû laisser sa conjointe et ses enfants derrière lui, dans la région des Bois-Francs, alors qu’une pénurie de places en garderie sévit à Val-d’Or. « Ça demeure un défi. Malgré tout, on continue de persévérer et de s’organiser comme nous le pouvons. C’est toutefois très loin d’être une situation idéale. »

Desruisseaux met ses énergies sur ce qu’il peut contrôler. Il espère que deux souhaits se réaliseront pour sa troupe. « On veut vraiment garder nos joueurs en santé, surtout devant le filet. L’an dernier, nous avons disputé la majorité de nos matchs sans nos deux gardiens. Je veux également que notre groupe progresse. Ce sont les deux éléments, qui j’espère, se réaliseront d’ici la fin de la saison. »