Maxime Desruisseaux fier de ses Foreurs

Les Foreurs de Val-d’Or ont vu leur saison prendre fin au premier tour des séries éliminatoires face aux Olympiques de Gatineau. L’entraîneur-chef Maxime Desruisseaux demeure tout de même fier de la prestation de sa formation cette saison.

Les Foreurs avaient donné le ton à cette série 3 de 5 en remportant les honneurs du premier duel en période de prolongation. Ils ont toutefois baissé pavillon lors des trois rencontres suivantes, sans pour autant être déclassés face à une équipe qui avait récolté 33 points de plus au classement. « Je suis déçu dans un sens, mais extrêmement fier d’un autre. Nous avons rivalisé avec eux tout au long de la série. L’objectif était de créer un doute dans leur esprit et ce fut mission accomplie. J’aurais vraiment aimé les affronter avec un alignement complet, mais bon. Je demeure tout de même satisfait du travail de mes joueurs », a mentionné le Victoriavillois.

Les blessures ont grandement ralenti la formation abitibienne qui a notamment dû se débrouiller sans ses deux gardiens pour les 33 derniers matchs de la saison. L’attaquant de 20 ans Émile Lauzon a également manqué à l’appel pour une importante partie de la saison. « Dans ce genre de situation, la profondeur fait la différence et, parfois, nous étions à bout de ressource. Nous avons échappé quelques points ici et là en raison de notre alignement réduit. Ce n’était pas évident d’évaluer de façon objective nos joueurs, alors qu’ils ne jouaient souvent pas dans des rôles habituels. Nos leaders ont tout de même su mener le bateau et je suis extrêmement fier de notre groupe de joueurs. »

Personnellement, il s’agissait de sa première compagne à titre d’entraîneur-chef dans le circuit Courteau, lui qui avait passé les six dernières saisons comme adjoint avec les Tigres de Victoriaville. « Ce fut une année extrêmement formatrice. J’ai fait des erreurs, de bons coups et plusieurs ajustements. J’ai également appris à trancher sur certaines décisions, ce que je n’avais pas à faire comme adjoint. Je faisais confiance à mon coeur pour n’avoir aucun regret. En général, j’ai vraiment adoré ma première saison à Val-d’Or et j’en ressors grandi. »

À l’extérieur de la patinoire, la situation n’était vraiment pas idéale. Il a dû laisser sa famille derrière lui, dans la région des Bois-Francs, alors qu’une pénurie de places en garderie sévit à Val-d’Or. « Je ne cacherai pas que c’était extrêmement difficile. Lorsque j’ai été embauché, le plan était que la famille au complet déménage en Abitibi. Ce ne fut vraiment pas les conditions idéales, mais nous avons passé au travers. Ma conjointe a été exceptionnelle durant cette période et a su gérer le tout de brillante façon. Les vacances vont faire du bien et l’objectif est qu’ils soient tous avec moi, l’an prochain, à Val-d’Or. »

Desruisseaux est excité en vue de la prochaine saison, même s’il s’attend à devoir jongler avec plusieurs mouvements d’effectifs. « Je laisse le dossier entre les mains de mon directeur général, mais c’est évident qu’à un moment ou à un autre, il va falloir repartir la roue. Je vais l’appuyer dans son plan. Mon travail demeure le même qui est d’amener les joueurs que j’ai sous la main à un autre niveau et de gagner des matchs de hockey. »