Maxime Desruisseaux aspire à un poste d’entraîneur-chef

Entraîneur adjoint des Tigres de Victoriaville depuis six ans, Maxime Desruisseaux continue d’accumuler l’expérience en attendant de saisir sa chance de devenir entraîneur-chef au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

Au cours du prochain hiver, Desruisseaux sera entraîneur associé au sein de l’équipe du Québec (moins de 16 ans) qui prendra part aux prochains Jeux du Canada en février 2019. Les expériences du genre, le Victoriavillois les accumule depuis quelques années déjà, signe d’un désir de s’améliorer, mais aussi de gravir quelques échelons dans le monde du hockey. «J’aimerais continuer dans cette voie après les Jeux du Canada. L’été prochain, par exemple, j’aimerais possiblement postuler au sein d’Équipe Canada pour les moins de 17 ans. Le programme national du Canada est une belle chose. Je veux donc gravir quelques échelons de ce côté. Si ça peut m’ouvrir des portes, tant mieux, mais si ce n’est pas le cas, je demeure vraiment choyé de pouvoir faire ce que j’aime à Victoriaville», a relaté l’homme de hockey âgé de 34 ans.

Il faut d’ailleurs dire que sa situation en dehors des cadres du travail est idéale pour celui qui dirige les défenseurs des Félins. En effet, en plus de vivre dans sa ville natale, il a développé de solides assises dans la région en compagnie de sa femme, une enseignante. Desruisseaux a également mis sur pied une école de hockey estivale en compagnie de son bon ami Carl Mallette, lui aussi entraîneur adjoint chez les Tigres. «Je fais mon travail devant ma famille et mes amis, ce qui rend la vie familiale superbe pour moi. Je gagne ma vie grâce au hockey à Victoriaville. Il n’y a pas beaucoup de personnes qui peuvent faire ça. Je suis choyé et je l’apprécie grandement.»

Prêt à sauter dans le train au bon moment

Si une porte devait s’ouvrir afin qu’il devienne un entraîneur-chef dans la LHJMQ, Desruisseaux serait évidemment tenté de la franchir, mais pas à n’importe quel prix. «Je dors bien tous les soirs, car je ne suis pas là à me répéter chaque jour que je veux être un entraîneur en chef. Si ça doit arriver, ce sera parfait, mais je vivrais bien avec ça si ça n’arrivait pas. Je dois dire que je suis très bien dans mes fonctions à Victoriaville, car les Tigres me traitent super bien.»

Tout récemment, Pascal Luneau, après 11 années à titre d’entraîneur adjoint avec les Estacades de Trois-Rivières au niveau midget AAA, a fait le saut dans la LHJMQ en acceptant l’offre des Foreurs de Val-d’Or en tant qu’entraîneur adjoint à Pascal Rhéaume. Si une situation similaire se présentait à lui et que le poste d’entraîneur-chef d’une équipe éloignée lui était proposé, Desruisseaux accepterait le défi. «Dans une telle situation, puisque j’aurais une opportunité d’être entraîneur-chef, je crois que c’est quelque chose que je ferais. Nous aimons le hockey et nous voulons tous gagner notre vie avec ça. D’ailleurs, je suis très heureux pour Pascal. Il se demandait s’il devait aller travailler à huit heures de chez lui, mais je crois qu’il ne le regrettera pas», a exprimé l’ancien défenseur des Wildcats de Moncton, de l’Océanic de Rimouski et des Tigres de Victoriaville.