Maxime Boisvert trace son chemin avec les Estacades

Ayant passé la dernière année avec les Tigres de Victoriaville au niveau midget AA, l’attaquant Maxime Boisvert ne s’attendait assurément pas à se tailler une place dans le vestiaire des Estacades de Trois-Rivières dans la Ligue de hockey midget AAA du Québec. C’est pourtant ce qu’il a réussi et il en est même le 2e meilleur marqueur à l’heure actuelle.

«Dans ma tête, c’était un petit peu difficile d’envisager ça. J’avais regardé ça et il y avait un bon groupe de joueurs qui avait été repêché dans le junior majeur qui allait se présenter avec l’équipe tandis que moi, je ne l’avais pas été. Ça me donnait le défi de les surpasser pour faire ma place. Ça a été difficile, mais j’ai réussi à faire mon nom grâce à mon travail dans les entraînements et les parties», a raconté le patineur de 16 ans.

Il ne faut toutefois pas s’y méprendre. Boisvert est loin d’être un deux de pique au hockey. L’an dernier, il avait également pris part au camp d’entraînement de la formation dirigée par l’entraîneur-chef Frédéric Lavoie, mais il avait finalement été retranché. Il s’est par la suite vu confier un rôle majeur chez les Tigres (midget AA), ce qui lui a permis de poursuivre sa progression. La robustesse du midget AA a également rendu un fier service au Victoriavillois. «Dans le midget AAA, les gars frappent pour récupérer la rondelle tandis que dans le midget AA, ils frappent pour faire mal. […] Il fallait toujours avoir la tête haute, car on ne savait pas ce qui allait arriver. Je jouais avec des gars de 17 et 18 ans, donc en tant que joueur de 15 ans, je devais m’assurer de demeurer vigilant. Ça m’aide dans le midget AAA», a souligné le patineur de 5’07’’ et 159 livres.

Un début prometteur avec les Estacades

Avec six buts et deux passes en 14 rencontres depuis le début de la campagne, Boisvert figure avantageusement parmi les meilleurs attaquants de l’équipe. «Il me reste encore une adaptation à faire, mais ça va plutôt bien. Il y a un gros pas entre le midget AA et AAA. Je réussis à prouver que j’ai ma place lors de chaque rencontre face à des gars qui ont déjà joué dans ce calibre l’an dernier. Je peux encore m’améliorer, mais ça s’en vient tranquillement.»

L’un des bons avantages sur lesquels Boisvert compte, c’est la confiance de son entraîneur Lavoie, ce qui lui permet de jouir d’un temps de glace appréciable. «C’est un entraîneur que j’ai connu au camp l’an dernier. Il m’a retranché, mais je suis revenu cette année et il a bien aimé mon jeu. C’est un très bon entraîneur qui travaille avec Francis Nolin et Rémi Royer. Je sens qu’on va avoir une bonne saison.»

Des visages connus dans le vestiaire

En évoluant avec les Estacades, Boisvert a notamment retrouvé plusieurs visages familiers, alors que Tristan Luneau, Isaac Lambert, Kassim Gaudet, Antoine Bélanger et Alexandre Nadeau sont également des membres de la troupe trifluvienne. «Nous avions tous joué ensemble au niveau atome. Je les connaissais pas mal tous. Nous allions à l’école ensemble. En pension, je me retrouve avec Alexandre Nadeau. C’est très plaisant. Nous nous entendons bien.»