Maxim Noreau veut saisir la chance offerte par l’Avalanche

VICTORIAVILLE. En 2011, lorsque Maxim Noreau a décidé de poursuivre sa carrière en sol européen, son vœu le plus cher était de se voir offrir l’occasion de revenir en Amérique du Nord, dans la Ligue nationale de hockey. Il a franchi une grande étape dans ce sens en concluant une entente de deux saisons, à un seul volet, avec l’organisation de l’Avalanche du Colorado.

L’ancien capitaine des Tigres de Victoriaville est excessivement reconnaissant envers les dirigeants de l’Avalanche et il n’a pas manqué de le souligner à Patrick Roy. Il compte répondre à la confiance qui lui est témoignée. «S’ils ont décidé d’investir deux ans sur mon cas, c’est qu’ils croient en moi», a-t-il dit.

Le principal intéressé ne tient toutefois rien pour acquis. Il a bien l’intention de forcer la main du personnel d’entraîneurs par son rendement sur la glace. Il compte pratiquer le même style de jeu qui lui a permis de connaître du succès au cours des dernières saisons. Il est reconnu pour ses habiletés offensives, son efficacité à relancer l’attaque. Bien que ce ne soit pas son rôle premier, il ne déteste également pas distribuer les coups d’épaule. En fait, il ne craint pas le jeu robuste.

Noreau n’en sera pas à sa première expérience au sein du circuit Bettman. Il a évolué durant quatre campagnes dans l’organisation du Wild du Minnesota, qui l’a mis sous contrat en 2007. Le défenseur droitier n’a jamais été repêché. Il était libre comme l’air quand le Wild a décidé de lui offrir une première entente professionnelle.

Après des débuts modestes, il a figuré parmi les meilleurs joueurs de la Ligue américaine de hockey à sa position. Malgré un rendement prometteur, il a été limité à un total de six rencontres avec le Wild. «J’ai eu l’impression que j’étais seulement une police d’assurance au sein de l’organisation. Je n’ai pas véritablement eu la chance de faire ma niche. Cette fois, avec l’Avalanche, c’est différent. La balle semble être dans mon camp. C’est à moi de répondre aux attentes», a lancé celui qui a célébré ses 27 ans le 24 mai dernier.

Après son séjour au sein de l’organisation du Wild, il a pris le chemin de l’Europe. Il a disputé les trois dernières saisons avec le HC d’Ambri-Piotta, dans la Ligue de hockey élite de Suisse. En 124 rencontres, il a touché la cible 25 fois et il a amassé 64 passes pour un total de 89 points. Il a apprécié son expérience en Suisse et il a tenu à remercier les amateurs pour leur soutien et leurs bons mots depuis l’annonce de son départ.

Il semble d’ailleurs que les dirigeants de l’Avalanche ont dû négocier fort avec ceux du HC d’Ambri-Piotta pour s’assurer les services de Noreau, qui était toujours sous contrat pour une autre année avec l’équipe suisse.

L’influence de Matt Duchene

Maxim Noreau ignore si Matt Duchesne a parlé en sa faveur aux dirigeants de l’Avalanche, mais les deux joueurs ont développé une belle chimie lors de la saison 2012-2013, année où le calendrier de la LNH a été écourté en raison d’un conflit de travail. Duchene a disputé quelques matchs avec le HC d’Ambri-Piotta. Il a vite développé une complicité avec Noreau, saluant ses qualités pour relancer l’attaque. Les deux joueurs pourraient se retrouver l’automne prochain. C’est du moins le vœu de Noreau.

«Dureté excessive»

Les amateurs de Victoriaville et sa région se rappellent possiblement les mises en échec percutantes distribuées par Maxim Noreau à l’Amphithéâtre Gilbert-Perreault. En Europe, toutefois, pour le même genre de coups d’épaule, il a souvent écopé d’une punition mineure pour «dureté excessive». Il se console en se disant que Dustin Brown, actuel capitaine des Kings de Los Angeles et champion de la coupe Stanley, a déjà écopé de quatre pénalités mineures, au cours du même match, pour «dureté excessive». Brown a défendu brièvement les couleurs de la formation de Zurich, en 2012-2013, alors qu’un conflit de travail paralysait les activités de la LNH.