Louis Robitaille a grandi comme entraîneur

À sa deuxième saison derrière le banc des Tigres, l’entraîneur-chef Louis Robitaille affirme avoir progressé dans ses fonctions à travers cette saison riche en apprentissages.

Au cours de cette campagne 2017-2018, nombreuses ont été les petites tempêtes qui imposent diverses leçons à un entraîneur-chef qui était une recrue pas plus tard que l’année précédente. «Comme jeune entraîneur, tu regardes tous ceux qui ont eu du succès par le passé et chacun d’eux a vécu bien des choses. Je peux dire que j’en ai vécu des choses, notamment de faire face à cette adversité après un bon départ avec une équipe envers qui les attentes étaient très hautes à travers la ligue et en ville», a-t-il souligné.

C’est après une semaine au mois d’octobre où les blessés se sont enchaînés et que l’équipe a perdu trois rencontres qu’elles auraient dû obtenir que Robitaille a fait une prise de conscience. «Je me suis découvert comme entraîneur en me faisant confiance. Au mois de novembre, j’ai eu une conversation avec Kevin (Cloutier) et Charles (Pellerin) et ce qui en est ressorti, c’est que je devais être moi-même. […] D’avoir vécu ces moments nous a préparés à la fin de saison que nous avons connue. C’est dans la défaite et les moments difficiles que tu apprends le plus. Je crois avoir grandi grâce en découvrant mes forces comme entraîneur.»

L’homme de 36 ans demeure cependant conscient que rien de tout ça n’aurait été possible si les joueurs de son équipe n’avaient pas suivi la parade et sans l’aide de ses adjoints. «Il faut donner crédit aux joueurs, car ce sont eux qui ont sauté dans le bateau avec moi, tout comme à mes adjoints. Je ne peux pas faire ça seul. Avant Noël, nous avons appris à bien connaître les joueurs, ce qui nous a permis de savoir qui nous voulions garder après Noël et quels sont les individus que j’ai du succès à entraîner», a soulevé Robitaille.

Le fait d’avoir envoyé sous d’autres cieux certains joueurs a également permis à Robitaille de mieux imposer ses façons de faire. «Quand nous sommes arrivés ici, il y avait des joueurs qui étaient déjà là. Ceux-ci ne cliquaient peut-être pas avec moi ou bien avec la nouvelle philosophie des Tigres. Ce qui est plaisant, c’est que les 25 joueurs qui ont terminé la saison avec nous avaient le logo de notre équipe tatoué sur le cœur.»

Prêt à amorcer le nouveau cycle

S’il en est à sa première expérience comme entraîneur-chef, Robitaille se montre à l’aise à l’idée de lancer les bases d’un nouveau cycle grâce à l’expérience qu’il a acquise comme adjoint avec les Voltigeurs de Drummondville. «C’est la chose la plus plaisante. Nous allons développer et enseigner. Nous serons intransigeants sur les valeurs de l’organisation à respecter. […] Ce sera maintenant notre identité, notre culture et notre philosophie qui seront imprégnées. Je crois que nous avons fait un grand pas cette année en ayant du succès. Ce sera une continuité l’an prochain. Quand tu veux construire quelque chose du genre, tu dois être à cheval sur les principes.»