Les Vulkins éliminés

Les Pionniers du Cégep de Rimouski ont disposé des Vulkins de Victoriaville 36-17 au premier tour des éliminatoires dans un match enlevant disputé samedi après-midi au stade de football du Complexe sportif Guillaume-Leblanc.

Étienne Langelier Pelletier, encore lui, et Frédéric Dugas ont chacun deux touchés pour les gagnants dont l’offensive a été complétée par deux placements de Simon-David Desrosiers en plus d’un touché de sûreté.

Sauf pour un court instant à la fin du premier quart, les Pionniers ont toujours été en avance. Éric Avon a bien aimé le travail de sa troupe en deuxième demie, mais un peu moins dans la première.

«On sentait de la nervosité dans la première mi-temps, ce que je m’explique mal. Toute la semaine, on avait dit que Victoriaville arriverait ici avec des ajustements. À la mi-temps, on a eu un bon meeting et au retour, on est embarqué sur les rails et on n’a jamais regardé derrière.»

L’entraîneur-chef a retenu un jeu en particulier. «Le plus beau à mes yeux des 15 dernières années quand Xavier Owens, qui était pratiquement à genou, a réussi une passe à Étienne Langelier Pelletier ce qui nous a permis de conserver le ballon et d’ajouter un placement pour porter le pointage à 22-10», a expliqué Avon.

Langelier-Pelletier, qui a été dominant en attaque, a été choisi joueur par excellence en… défensive au terme de la rencontre. Il joue et excelle aux deux positions. «Une des mes bonnes parties, c’est un gros match en plus. C’est donc encore plus important. C’est une fierté pour moi, les entraîneurs me font confiance et je suis très satisfait de ma performance. Mais, c’est l’équipe avant tout. Les trois volets, l’offensive, la défensive et les unités spéciales, ont très bien performé», souligne l’athlète de Sainte-Angèle.

Le quart-arrière Xavier Owens a conduit l’offensive d’une main de maître. «Ce n’est pas évident de battre une équipe trois fois en trois dans une même saison. C’est une vraie de vraie victoire d’équipe. On a pu mettre de l’avant une offensive balancée contre eux et ça explique notre succès. C’est très difficile d’arrêter une offensive polyvalente comme la nôtre avec une excellente ligne offensive, la meilleure avec laquelle j’ai joué dans ma carrière, avec trois porteurs de ballon capables de gagner au-dessus de 100 verges et quatre receveurs capables de capter des ballons. Et, on a été tenaces dans l’adversité, car ils ont fait de gros jeux de l’autre bord.»

De l’autre côté, Alain Tourigny a retenu un jeu défensif de ses adversaires. «Leur interception (celle de Jorel Jossirain) dans la zone des buts alors qu’on était en arrière 14-10 au 2e quart a été un jeu clé dans la rencontre. Aussi, physiquement, c’était difficile de jouer contre eux autres. Ils sont plus gros physiquement. Mais, dans l’ensemble, il y a lieu d’être assez satisfait pour un premier match en éliminatoires de nos gars, surtout qu’on est très jeunes. On n’a pas beaucoup de gars de 3e année et ça fait une grosse différence», a expliqué l’entraîneur-chef des Vulkins.