Les Voltigeurs de Cédric Desruisseaux parmi les favoris

À quelques jours du début de la saison régulière, Cédric Desruisseaux et les Voltigeurs de Drummondville se dirigent vers une année remplie de promesses.

«C’est un honneur pour moi d’être au sein de l’une des équipes favorites et de jouer avec plusieurs bons joueurs. Nous avons aussi un beau groupe d’entraîneurs auquel s’est ajouté Steve Bégin, lui qui a déjà passé par là. Tout cela fait en sorte que nous avons une belle équipe qui rend le tout plus excitant», a relaté le patineur natif de Warwick.

Au sein du vestiaire drummondvillois, le talent déborde. Notamment en attaque avec la présence, entre autres, des Maxime Comtois, Joe Veleno, Nicolas Guay, Félix Lauzon, Xavier Simoneau, Pavel Koltygin, Dawson Mercer ainsi que Desruisseaux. Il y a de quoi faire des cauchemars chez les défensives adverses. Ces talentueux hockeyeurs ont cependant besoin d’un certain temps d’utilisation pour s’exprimer, ce qui peut parfois occasionner certaines frictions lorsque les candidats sont présents en grand nombre. Desruisseaux assure cependant que ce ne sera pas un problème au sein de l’équipe. «Ça part de nous. C’est une chance unique qui se présente à nous, car les occasions de gagner la coupe du Président sont rares. Ainsi, les gars sont prêts à se sacrifier et donner le meilleur d’eux pour aider l’équipe à gagner. Pour le temps de glace, ce sont ceux qui joueront le mieux qui seront le plus utilisés. C’est une belle et saine compétition. Les gars s’aident entre eux.»

Un nouvel entraîneur pour mener la barque

Depuis le départ de Dominique Ducharme, lui qui est devenu entraîneur adjoint du Canadien de Montréal, Steve Hartley est celui qui a pris le relais derrière le banc. Ce nouvel entraîneur-chef, qui en sera à sa saison recrue dans de telles fonctions, n’est cependant pas un inconnu. Hartley était l’adjoint de Ducharme depuis les trois dernières campagnes. «Je l’aime vraiment. Depuis le début du camp, il nous dit tout le temps de faire attention aux détails dans les pratiques. Steve nous rappelle également que puisque nous sommes parmi les favoris, toutes les équipes vont être prêtes. Il ne faut donc pas que ça nous monte à la tête (ce statut) et nous devrons continuer de jouer notre jeu.»

Pas d’objectifs précis outre que d’attirer les recruteurs  

Auteur d’une saison recrue de 24 buts et 22 passes en 64 rencontres l’an dernier, Desruisseaux serait en droit de s’attendre à une progression offensive marquée. Il confie cependant que ce n’est pas une chose à laquelle il pense. «Je n’ai pas d’objectifs personnels précis en termes de statistiques. L’an passé, j’ai réussi à faire mon nom à travers la ligue, mais cette année, je veux simplement prouver que ce n’était pas une saison de chance. Je veux aussi aider l’équipe à gagner et faire partie du groupe de joueurs qui va faire la différence», a fait valoir le choix de premier tour des Tigres de Victoriaville en 2016.

Répertorié comme le 191e espoir nord-américain au dernier repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), Desruisseaux n’a toutefois pas trouvé preneur. Sans en faire une obsession, l’attaquant de 5’08’’ et 164 livres ne dirait certainement pas non au fait de se retrouver sur les listes des différents recruteurs du circuit Bettman. «L’an passé, c’était ma première saison et j’ai été capable de me faire remarquer un petit peu. Cette année, j’aimerais vraiment connaître une belle saison, ce qui m’amènerait un peu plus de visibilité afin de peut-être obtenir un essai à un camp d’entraînement professionnel. J’y pense un peu, mais l’an dernier je n’y pensais pas. Je pensais à bien jouer avec mon équipe, donc cette année, ça va être la même chose. Je veux que notre formation gagne.»