Les Vicas M18 D3 remportent un tournoi… sans leurs chandails ni leur entraîneur-chef!

Malgré certaines complications liées à la grève des enseignants dans le secteur public québécois, les Vicas M18 D3 ont remporté la Classique PSF, organisée par la polyvalente Saint-François de Beauceville. 

La formation de l’école Le boisé de Victoriaville a toutefois dû abandonner temporairement ses chandails, en plus de mettre de côté son entraîneur-chef Benjamin Talbot.

Le jeudi 7 décembre, les parents sont avisés par le Centre de services scolaire des Bois-Francs qu’en raison de la grève, les Vicas devraient renoncer au tournoi. 

« Heureusement, les parents se sont vite ralliés afin de trouver une solution. L’équipe a pu tout de même participer, mais à condition qu’on ne porte pas les chandails à l’effigie de l’école. L’Association de hockey mineur nous a prêté d’anciens chandails des Tigres », mentionne Mylène Rouleau, la mère d’un des joueurs des Vicas.

Les parents ont payé les frais d’inscription au tournoi, en plus de fournir un entraîneur-chef, soit Hugo Fontaine, qui avait les permissions nécessaires pour remplir cette fonction. M. Talbot, qui est à l’emploi du Centre de services scolaire des Bois-Francs, ne pouvait pas accompagner ses joueurs à cet événement.

« Nous avons bénéficié d’un excellent accueil de la part de l’organisation du tournoi, qui a été très compréhensive », souligne Mme Rouleau.

Les Vicas, qui ont connu une fiche parfaite lors de la saison et des séries éliminatoires 2022-2023, ont encore une fois brillé en battant en finale les Faucons de la polyvalente Saint-François – les vainqueurs des trois éditions précédentes – par la marque de 6 à 5 en prolongation.

« C’est une très belle victoire, mais c’est aussi la preuve qu’il faut persévérer dans la vie. Avec la grève actuelle, les matchs scolaires sont annulés, mais au moins, nos Vicas ont pu participer à ce tournoi. Nous étions une quarantaine de membres des familles des joueurs sur place et ce fut donc tout à fait génial de vivre ces beaux moments », commente Mélanie Pépin, également la mère d’un des joueurs.