La discipline et l’éthique de travail, la recette de Yanick Jean

VICTORIAVILLE. C’est un véritable virage à 180 degrés que Yanick Jean a réalisé avec les Saguenéens de Chicoutimi, puisque depuis son arrivée, l’équipe ne perd plus.

Dimanche, l’ancien pilote des Tigres a signé un sixième gain consécutif, ironiquement face à son ancienne formation, qu’il a battue pour la deuxième fois lors de cette séquence. Si on ajoute celle du 30 novembre, où il n’était pas derrière le banc par respect pour Patrice Bosch, qui venait de perdre son emploi, sa troupe surfe sur une série de sept victoires.

Affirmant qu’il n’a pas changé grand-chose au système de jeu, Jean a toutefois souligné qu’il a ajouté deux éléments importants à ses protégés; une discipline de fer et une éthique de travail irréprochable.

«Si tu es plus discipliné autant sur la glace que dans ta vie de tous les jours, c’est certain que tu vas avoir assez d’énergie pour avoir une éthique de travail impeccable. Tout ce que j’ai apporté, c’est de faire comprendre aux joueurs certains détails et de leur amener une approche. Le reste, c’est à eux d’embarquer», a-t-il fait valoir.

Toutefois, il était loin de se douter que la recette allait aussi bien fonctionné. Les récents succès des Saguenéens font en sorte qu’ils sont revenus au plus fort de la course aux séries éliminatoires. À un point tel qu’au moment d’écrire ces lignes, ils n’étaient qu’à sept points du huitième rang et de l’avantage de la glace.

Le pilote n’a d’ailleurs pas hésité à vanter ses ouailles pour cette transformation radicale. «Il y a des joueurs qui ont affiché énormément de leadership et de vouloir, autant dans les entraînements que dans les matchs. C’était évident qu’il reste encore beaucoup de travail à accomplir, mais c’est positif», a-t-il laissé entendre.

Enfin, conscient qu’il peut améliorer son sort, celui qui occupe également les fonctions de directeur général s’attend à bouger d’ici la date limite des échanges. Il devra, dans un premier temps, s’occuper de ses 20 ans Samuel Hodhod, Alexandre Leclerc, Samuel Roussy et Sébastien Gauthier. Jean ne ferme pas non plus la porte à accueillir de nouveaux éléments dans sa formation.

Un point de vue différent

Habitué d’être du côté des locaux, Yanick Jean s’est esclaffé lorsqu’il a été questionné sur son point de vue derrière le banc des visiteurs.

«Disons que c’est différent, a-t-il souligné. J’ai déjà occupé cette position auparavant quand j’étais avec le Rocket de l’Île-du-Prince-Édouard.»