Jessy Lacourse s’approche des standards olympiques

La tâche s’annonce colossale, mais Jessy Lacourse n’a pas complètement renoncé à une participation aux Jeux olympiques de Tokyo. Ces derniers se dérouleront du 23 juillet au 8 août et ils devraient accueillir plus de 11 000 athlètes.

Initialement, le plus grand rendez-vous sportif de la planète devait avoir lieu à Tokyo en 2020. La pandémie a toutefois forcé le report de l’événement. Le Japon ne figurait pas véritablement dans la mire de Lacourse, mais le report d’une année a quelque peu changé la donne.

Sa récente sortie à Kansas City, aux États-Unis, inspire confiance. Elle a établi un nouveau record québécois au 3000 mètres steeple chez les femmes, avec un chrono de 9:50.59. Dans cette discipline, son ancienne marque personnelle, enregistrée en 2019, était de 9:55.91.

Avec les mesures sanitaires actuelles au pays, Jessy Lacourse, comme plusieurs autres Canadiens et Canadiennes, poursuivra son entraînement aux États-Unis. Elle se trouve présentement en Californie.

Elle se prépare en vue d’une compétition qui se tiendra, le 21 mai, à New York. Une autre occasion pour la Victoriavilloise d’améliorer ses standards personnels.

«Mon but est de faire le mieux possible et il arrivera ce qui arrivera. Je n’ai que 24 ans. En athlétisme, j’ai encore plusieurs bonnes années devant moi», a-t-elle laissé entendre. Dans cette optique, si elle ne parvient pas à vivre l’aventure olympique à Tokyo, elle pourra se reprendre, en 2024, pour les Jeux de Paris. À ses yeux, il s’agit d’un objectif plus réaliste.

En plus de New York, dans les prochaines semaines, elle pourrait participer à une compétition à Portland, le 29 mai, en Oregon. Elle espère saisir toutes les occasions qui passent, considérant que les épreuves sont plutôt limitées en raison de la pandémie. Sans compter qu’elle doit se soumettre à une quarantaine lorsqu’elle revient au Canada.

Le calendrier au pays est pour l’instant chamboulé. Des compétitions ont déjà été annulées, alors que d’autres ont été remises. En souhaitant un retour à une vie un peu plus normale pour que les athlètes puissent atteindre un certain rythme.