Félix Lauzon prêt à faire face au défi qui l’attend

À 17 ans, Félix Lauzon amorcera sa deuxième saison dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec en septembre. Le petit attaquant, qui traîne de vieilles blessures au poignet, est impatient d’effectuer un retour au jeu et de briser la glace.

Il faut dire qu’il a bien des raisons d’être excité. Un nouveau rôle l’attendra dès son retour. Plus offensif, il aura l’occasion d’exprimer davantage son talent.

Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le directeur général Daniel Fréchette a sacrifié le Victoriavillois Antoine Marcoux durant l’été. Il souhaitait donner davantage de temps de glace à Lauzon.

À sa première saison, à 16 ans, ce dernier a occupé un rôle défensif. Il était principalement utilisé au sein d’une unité de soutien et en désavantage numérique. Le départ de Marcoux lui permettra d’évoluer sur une unité offensive. Il pourra ainsi poursuivre son développement.

«Je me sens prêt. Je n’ai pas peur des défis. Je suis très content de la tournure des événements», a-t-il confié.

Lauzon, avec le recul, dit avoir apprécié avoir pu se concentrer sur son jeu défensif l’an dernier. La transition n’est jamais facile pour un jeune patineur de 16 ans. Ça lui a donc permis de prendre ses aises au sein de la Ligue e hockey junior majeur du Québec. «C’est très différent cette année. L’aspect nouveauté n’est pas au rendez-vous. Je sais à quoi m’attendre. C’est bon pour la confiance», a-t-il ajouté.

Quant à ses blessures, qui le tiennent à l’écart du jeu depuis le début du camp d’entraînement, Lauzon estime qu’il sera en mesure d’être en uniforme lors du début de la saison.

«Ce sont de vieilles blessures que j’aurais dû soigner plus tôt cet été. Ce n’est qu’une question de temps», a-t-il indiqué. Lauzon éprouve encore de la douleur lorsqu’il lance. La patience est de mise.

La prudence

Lauzon a eu le luxe d’évoluer au sein du circuit Courteau à 16 ans. C’est son aptitude en défensive qui lui a permis de percer l’alignement. Si ça n’avait pas été le cas, il aurait sans doute disputé la saison au sein du circuit midget AAA pour occuper un plus grand rôle et ainsi accélérer son développement.

Bruce Richardson, lorsqu’il parle des joueurs de 16 ans dans la LHJMQ, cite souvent le cas de Lauzon en exemple. «Lorsqu’on garde un joueur de 16 ans, il doit pouvoir se débrouiller défensivement, surtout lorsqu’on mise sur de la profondeur à l’attaque», a-t-il commenté.

Lauzon n’a pas perdu son temps avec les Tigres la saison dernière, estime l’entraîneur. Ce ne sont pas tous les joueurs de 16 ans qui peuvent avoir le même parcours. C’est pour cette raison qu’on retranche parfois un patineur de ce groupe d’âge afin qu’il poursuive son cheminement dans la Ligue de hockey midget AAA du Québec. Ainsi, il voit plus d’action, occupe un rôle plus important et se développe davantage. «Dépendamment du rôle qu’on peut confier aux joueurs, c’est parfois la meilleure chose à faire. On ne veut pas devoir laisser un jeune dans les estrades trop souvent durant la saison», a ajouté l’entraîneur-chef.

C’est donc possiblement que ce les Tigres devront faire d’ici la fin du camp. Trois joueurs de 16 ans sont toujours en lutte. Il s’agit de Simon Lefebvre, Antoine Lessard et Félix Meunier.