Étudiante en médecine et membre du Vert et Or soccer

Entreprendre des études en médecine est loin d’être une mince affaire. Les heures passées à étudier et faire des travaux sont innombrables. La Victoriavilloise Kim Leblanc s’est lancée dans cet exigeant projet à l’Université de Sherbrooke. Et pour être bien certaine de ne pas s’ennuyer, elle s’est également taillé une place sur l’équipe féminine de soccer du Vert et Or.

Si les prochaines années de sa vie s’annoncent hautement chargées, l’étudiante en médecine fait valoir que ses débuts au niveau universitaire lui permettent d’y aller un peu plus tranquillement. «Cette année n’est pas vraiment représentative, car au niveau du soccer et des études, nous avons moins de choses. Il y a plus de cours en ligne et moins de pratiques. C’est donc un peu moins exigeant présentement. Cependant, j’ai toujours eu besoin de faire du sport. Ça se plaçait bien dans mon horaire le fait de continuer à en faire. Quand j’étais plus jeune, j’avais un emploi à temps partiel et je jouais dans deux équipes de soccer. J’ai laissé tomber le reste, mais j’ai conservé le sport pour avoir un esprit sain», a raconté l’athlète de 19 ans.

Membre du club de soccer de l’Optimum à Victoriaville depuis belle lurette, celle qui évolue au poste de défenseur défensif n’excelle pas seulement sur les bancs d’école. Sur le terrain, ses entraîneurs n’hésitent pas à vanter sa fiabilité, ce qui en fait un atout de premier plan pour défendre les attaques adverses. «Ce qui fait ma force, c’est mon sens de l’anticipation. Je suis une joueuse qui analyse bien ce qui se passe offensivement de l’autre côté sur le terrain. Ça me permet de mieux me placer sur le terrain et de mieux anticiper leurs actions.»

Leblanc fait d’ailleurs valoir que l’Optimum lui a permis de développer également de belles aptitudes à l’extérieur du terrain, notamment en ce qui concerne son organisation. Elle a également pu apprivoiser le rôle d’assistante à l’entraîneur avec l’équipe U14 de la structure victoriavilloise.

Au moins quelques matchs avec le Vert et Or

En temps normal, le Vert et Or doit affronter plusieurs autres formations universitaires un peu partout dans la province. Pandémie oblige, la formation sherbrookoise a dû se tourner vers d’autres options afin de permettre à ses joueuses de voir un peu d’action. «Puisqu’ils ont décidé de ne pas tenir de saison universitaire, nous n’avons que le droit d’organiser des parties hors-concours. Avec les zones rouges, ça réduit le bassin de possibilités. Présentement, nous avons joué une fois contre l’équipe du cégep. Nous allons affronter de nouveau le cégep et nous allons peut-être pouvoir affronter l’Université Bishop’s étant donné qu’elle est dans la même région que nous. Outre ça, c’est tout.»

Bien qu’elle aimerait pouvoir disputer une première saison normale avec ses nouvelles coéquipières, Leblanc fait valoir que cette année plus calme permet de favoriser la préparation et l’entraînement. «Nous avons une équipe passablement nouvelle. Ça nous laisse le temps de nous connaître et de jouer ensemble. Oui, c’est décevant de ne pas disputer de parties du niveau universitaire et de ne pas savoir vraiment à quel niveau ça joue. Je me dis que c’est une saison qui me permettra de me préparer en vue de la prochaine.»

En ce qui concerne son aventure avec l’Optimum, elle regardera ce qu’il est possible de faire étant donné qu’elle est désormais membre du Vert et Or et que ses étés seront raccourcis en raison de ses études. «À notre âge, c’est un peu différent. Il n’y a pas toujours toutes les équipes que nous aimerions avoir. Ça va donc dépendre du calibre qui est offert et s’il y a des formations pour mon groupe d’âge. Oui, c’est possible que ça m’intéresse de revenir avec l’Optimum l’an prochain.»

L’an dernier, Leblanc a évolué avec la formation féminine U19 AAA de l’Optimum. Sa formation a terminé en milieu de classement et elle est passée tout près d’accéder aux éliminatoires.