Équipe Canada et les Canadiennes dans la mire

La hockeyeuse victoriavilloise Marie-Joëlle Allard a été invitée au camp estival de l’équipe canadienne féminine de développement. Il s’agit de l’une des toutes premières étapes d’un très long processus qui mène vers une éventuelle participation aux Jeux olympiques de Beijing, en 2022.

Il s’agira de la toute première expérience au sein du programme national canadien pour la jeune femme de 25 ans. «C’est une réussite personnelle et ça me rend vraiment heureuse. Ça va être une très belle expérience pour moi. Ce qui me rend encore plus heureuse, c’est qu’il y a trois autres filles de l’Université Concordia qui seront aussi présentes (Katherine Purchase, Audrey Belzile et Claudia Dubois). Ça me fait plaisir de vivre ça avec elles», a exprimé l’ancienne porte-couleurs des Stingers.

Lorsque les Jeux olympiques de 2022 sont mentionnés, il est évident que le niveau d’adrénaline de n’importe quel athlète augmente d’un cran, phénomène auquel Allard n’échappe pas. Terre à terre, elle préfère ne pas placer la charrue devant les bœufs. «C’est quelque chose d’énorme, mais je ne veux pas me mettre trop de pression non plus. Je vais surtout là-bas pour prendre de l’expérience et en profiter. […] Je crois que je peux apprendre beaucoup là-bas sur et hors glace. Ça nous permet de devenir plus efficaces comme athlètes.»

Le camp de développement se déroulera, du 3 au 11 août, au Centre Markin MacPhail à Calgary. L’équipe senior, qui comprend notamment la joueuse étoile Marie-Phillip Poulin, ne sera pas de la partie. Ce sont plutôt deux équipes de développement, l’équipe U Sports, au sein de laquelle Allard se retrouve, et l’équipe nationale du Japon qui se retrouveront au camp. L’un des objectifs est notamment d’offrir une visibilité à ces joueuses.

Cette expérience n’est toutefois pas donnée et c’est pourquoi Allard profitera de l’appui du Groupe Sani Marc dans cette aventure. «Il y a beaucoup de frais supplémentaires associés au camp qui comprend près d’une dizaine de jours. Sani Marc a donc décidé de m’aider financièrement afin que je participe à ça et éventuellement aux Universiades d’hiver en 2019 (cette compétition se tiendra en Russie du 2 au 12 mars). Ça m’aide à atteindre mes rêves et de plus hauts niveaux de performance», a remercié Allard.

Au camp des Canadiennes de Montréal

Une fois le camp de développement passé, Allard se tournera vers le camp des Canadiennes de Montréal afin de faire sa place dans les rangs professionnels féminins. «Je vais me présenter là-bas au mois de septembre. Il y a bien sur le repêchage de la ligue le 27 août à Toronto, mais, peu importe ce qui arrive, je serai du côté de Montréal pour tenter de percer l’alignement. […] C’est la seule équipe avec qui j’ai discuté. Je crois que les Canadiennes auront une bonne formation cette année et je n’avais pas envie de déménager ailleurs. Je veux jouer pour la meilleure équipe.»