Environnement protégé : bien des choses à penser

Pour chaque environnement protégé de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), il y a un rigoureux cahier de charge à respecter afin de s’assurer de minimiser au maximum les risques de contagion et de s’assurer que, dans le cas de l’environnement protégé de Victoriaville, les Tigres, les Cataractes de Shawinigan et l’Océanic de Rimouski puissent jouer sans tracas pour la période du 19 au 25 mars.

Le directeur des opérations chez les Tigres, Martin Paquet, est celui qui chapeaute ce grand dossier. Il est donc bien au fait de l’ensemble des critères à respecter pour que la bulle victoriavilloise se déroule de la bonne façon. La disponibilité du Colisée Desjardins a notamment représenté l’un des enjeux majeurs entourant la possibilité de tenir une bulle à Victoriaville. «Ça n’a pas été trop compliqué à respecter tous les critères. L’un des plus importants, c’est qu’il fallait avoir l’amphithéâtre exclusivement disponible pour la LHJMQ pendant l’environnement protégé. Il a fallu parler avec la Ville de Victoriaville pour s’assurer d’avoir le Colisée Desjardins à usage exclusif. Elle a été une excellente partenaire dans tout ça. Sans sa permission, il n’y avait pas d’environnement protégé à Victoriaville», a expliqué Martin Paquet.

Donc, en plus d’être exclusivement réservé pour les activités de la LHJMQ, le Colisée Desjardins verra chaque équipe occuper le même vestiaire pour l’entièreté du séjour. «Les Tigres vont demeurer dans leur vestiaire. Il y a ensuite une équipe qui va occuper les mêmes vestiaires attribués aux visiteurs lors des matchs habituels. Par la suite, il y a la grande chambre, où il y avait nos conférences de presse, qui devient un vestiaire pour l’autre équipe. Il faut aussi avoir une clinique ainsi qu’une chambre pour les arbitres, eux qui sont six pour la durée de la bulle. Tout le monde sera bien installé.»

En ce qui concerne les entraînements, chaque club aura sa plage horaire attitrée. À propos de la désinfection, ce sera la même recette qui s’applique depuis le début de la saison avec notamment une séance de désinfection sur les bancs des joueurs entre chaque période. Il y aura également des barrières situées à différents endroits afin de bien délimiter l’environnement protégé et le reste de l’amphithéâtre où le personnel des Tigres ainsi que les membres des médias vagueront à leurs occupations.

Vie à l’hôtel pour le séjour

Le fait d’avoir un hôtel assez vaste pour accueillir tout le monde représentait également un point crucial pour la tenue d’un environnement protégé. À Victoriaville, le seul établissement qui remplit tous les critères, c’est l’Hôtel Le Victorin. De ce fait, chacune des trois équipes occupera son propre étage au sein de l’établissement hôtelier. «Il fallait avoir un hôtel qui pouvait accueillir toutes les équipes et qui avait des salles disponibles pour toutes les formations, que ce soit pour les études, les repas ou les traitements. Ce sont des aspects qu’il fallait s’assurer d’avoir. […] Nous avons notamment séparé en deux le Centre des congrès. De cette manière, il y a notamment deux équipes qui pourront aller là-bas pour faire leurs choses. L’autre club aura accès à des salles au sous-sol.»

Pour les repas, les équipes profiteront majoritairement des services du restaurant de l’Hôtel Le Victorin qui compte notamment sur deux cuisines. Les besoins des équipes devront notamment être prédéterminés. «Les équipes vont manger à l’hôtel pour la très grande majorité de leurs repas. C’est pour ça qu’il doit y avoir une salle disponible afin qu’elles puissent manger. Il faut vraiment qu’il y ait le moins de personnes possible qui entrent en contact avec les formations.»