Dominic Cormier, grand frère de la brigade défensive

Seul vétéran de 20 ans au sein de la défensive des Tigres de Victoriaville, Dominic Cormier agit comme le grand frère. Et comme aîné, il n’hésite pas à se sacrifier pour le bienêtre de ses coéquipiers.

«C’est quelque chose de différent. Nous avons évidemment un bon trio de joueurs de 20 ans, mais nous avons aussi un bon groupe de meneurs qui aident les jeunes. Et jusqu’à maintenant, ça se déroule bien», a fait valoir le patineur natif de Moncton.

Au sein du groupe de défenseurs, il y a un certain Sean Larochelle qui présente un style de jeu tout à fait similaire à celui du Néo-Brunswickois. Avec les Tigres qui sont en année de transition, Cormier n’a pas hésité à prendre sous son aile la recrue de 17 ans et même à faire des sacrifices au profit du succès de son jeune protégé. «Oui, il me fait penser à moi étant plus jeune. Comme conseil, je lui dis de garder les choses simples. Il a beaucoup de talent et à seulement 17 ans, il est déjà un bon joueur dans la ligue. En jouant à sa façon, tout ira bien.»

«Quand on parle d’être un meneur, c’est de s’oublier pour la cause de l’équipe. Puisque nous sommes une jeune formation, sur la première vague d’avantage numérique, c’est Larochelle qui s’y retrouve. Nous n’avons jamais senti qu’il n’était pas heureux. C’est sûr qu’en lui, ça pouvait le titiller, car il voudrait y aller. […] L’attitude qu’il a avec Larochelle, c’est comme s’il était son grand frère. Nous sentons qu’il prend soin de lui et qu’il n’est pas jaloux de son succès. Au contraire, il veut l’appuyer et l’aider. C’est une belle complicité entre deux amis», a pour sa part soulevé l’entraîneur-chef des Tigres Louis Robitaille.

Le fameux retour du balancier lui a d’ailleurs souri dernièrement alors qu’il a obtenu un point à chacune des cinq dernières parties. Au moment d’écrire ces lignes, Cormier comptait sept points en dix rencontres. «Ça fait du bien. Le début de saison a été un petit peu plus difficile, mais dans les dernières semaines, ça se passe bien. Je vais donc tenter de continuer ainsi tout en gardant mon jeu simple», a souligné l’arrière de 5’11’’ et 181 livres.

«C’est un joueur qui peut amener de l’offensive. Il va être le quatrième joueur à se porter à l’attaque. Cela fait qui s’extériorise un peu plus, à l’image de l’an dernier. Je crois qu’en début de saison, Dominic voulait bien faire défensivement et offensivement, ce qui faisait en sorte qu’il voulait trop en faire. Là, il joue avec son identité en étant plus engagé offensivement. Si Dominic veut continuer d’avoir du succès, il doit utiliser ses jambes comme il le fait dernièrement», a ajouté Robitaille.

L’importance de bien faire pour gagner

Véritable passionné, Dominic Cormier est un fier compétiteur qui adore le goût de la victoire. Étant à son dernier tour de piste dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), ce qu’il souhaite, c’est goûter à la victoire le plus souvent possible. «Évidemment (la coupe du Président), c’est le souhait de chaque joueur. Personne ne veut perdre, mais avec les Tigres, nous travaillons à chaque partie et jusqu’à maintenant, ça va bien. Nous allons continuer ainsi et ça devrait bien aller», a mentionné l’ancien de l’Océanic de Rimouski.

D’ici la fin de la campagne 2018-2019, Cormier tentera de faire du mieux qu’il peut afin d’attirer une attention positive sur lui pour s’ouvrir le plus de portes possible pour la suite de sa carrière dans le monde du hockey. «Je n’ai pas vraiment d’idées précises (sur ce que je veux faire après). Je veux garder mes options ouvertes. Ce sera peut-être les rangs universitaires, mais je ne sais pas encore.»