David Fortier croit en ses chances d’atteindre la LCF

Le secondeur natif de Sainte-Clotilde-de-Horton David Fortier pourrait réaliser un rêve en étant repêché par une équipe de la Ligue canadienne de football le 3 mai prochain.

Mercredi dernier, au Stade olympique, il a eu l’occasion de gagner des points auprès des recruteurs en participant au camp d’évaluation régional de l’Est. Malgré de bons résultats, il n’a pas reçu d’invitation pour le camp national. «Je suis vraiment satisfait de ma journée. Il y a des choses que j’aurais pu mieux faire, mais en général je suis vraiment satisfait.»

En plus de réussir 17 répétitions au développé couché, il a enregistré des temps de 4,77 secondes au sprint 40 verges, 7,30 secondes à l’épreuve des trois cônes et 4,32 secondes à celle des changements de direction. Il a aussi effectué des sauts de 30,5 pouces à la verticale et de 9 pieds 7 pouces à l’horizontale.

Cette année, de nombreux secondeurs aspirent à se faire repêcher, précise-t-il. En ce sens, la performance des autres espoirs à sa position pourrait s’avérer être déterminante pour la suite des choses. Dans son cas, une participation à un camp d’entraînement le comblerait. «Je crois en avoir fait assez pour mériter une invitation. En tout cas, je l’espère.»

Une cohorte exceptionnelle

Lors de son passage au Collège Clarétain, de 2005 à 2010, Fortier était dans la même cohorte que le hockeyeur Philip Danault et le pilote Alex Labbé. Au début de leur parcours au secondaire, le skieur Vincent Gagnier en faisait aussi partie. Dans les prochaines semaines, il pourrait donc ajouter son nom à ce groupe de sportifs professionnels.

L’ancien du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke a fait ses débuts au football à son arrivée au Cégep de Drummondville. Il avait alors envie de relever un nouveau défi. «Je me suis lancé là-dedans plus dans une optique d’avoir du plaisir et de découvrir quelque chose que d’essayer de percer professionnellement. Les choses ont déboulé pour moi. J’ai vraiment eu la piqure.»

Puisqu’il a écoulé sa dernière année d’éligibilité dans les rangs universitaires en 2017, l’étudiant en génie mécanique se retrouve à un moment décisif de sa carrière. S’il ne parvient pas à percer les rangs d’une équipe de la Ligue canadienne de football, il entend compléter son baccalauréat et mener une belle carrière dans cet autre domaine.