À force de travail, Félix Boivin a connu une belle carrière junior

Petit défenseur de 5’07’’ et 178 livres, Félix Boivin a dû travailler d’arrache-pied pour faire sa place dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).

Repêché en 3e ronde par le Titan d’Acadie-Bathurst en 2014, Boivin a dû faire de nombreux sacrifices afin de s’implanter dans le circuit Courteau, ce qui lui a ultimement permis de disputer 273 parties en saison régulière avec le Titan, les Tigres de Victoriaville et les Foreurs de Val-d’Or. À ce total s’ajoutent 37 rencontres éliminatoires, ce qui lui permet d’atteindre le vénérable plateau des 300 parties. Au passage, ce défenseur à caractère offensif a amassé 138 points en saison régulière et 12 de plus en séries.

Ce beau parcours dans le monde du hockey junior est cependant arrivé à son terme lorsque les Tigres de Victoriaville ont éliminé les Foreurs en sept parties. Chaviré par l’émotion, le produit du Blizzard du Séminaire Saint-François a montré une grande classe dans la défaite. «C’est très difficile (de voir que c’est la fin). Tu réalises dans ces moments tous les sacrifices que tu as faits pour en arriver là. Le seul mot qui me vient en tête pour qualifier ça, c’est difficile. C’était spécial de disputer cette série (contre les Tigres). J’aurais aimé un autre sort pour notre équipe. Je voulais que nous obtenions la victoire, mais ça fait partie du hockey», a-t-il exprimé.

Boivin en a profité pour louanger l’ensemble des personnes qui l’ont aidé de près ou de loin à réaliser son rêve. «Ça a pris beaucoup de sacrifices. Je veux surtout remercier ma famille, mes parents, mon frère, ma copine et mes coéquipiers. J’ai tellement côtoyé de belles personnes et fait de belles rencontres au cours de mon stage junior. C’est pourquoi je veux que les jeunes au sein du vestiaire des Foreurs profitent de chaque moment. Ça passe tellement rapidement toutes ces années.»

De belles années à venir pour les Foreurs

L’un des principaux mentors de la jeune formation de Val-d’Or, Boivin a été à même de constater l’étendu du potentiel que possède cette troupe. Il suffit notamment de penser à des joueurs de 16 ans comme Marshall Lessard et Jérémie Biakabutuka ou encore à ceux de 17 ans comme le gardien Jonathan Lemieux, Maxence Guenette, Jacob Gaucher, Jérémy Michel ou encore Anthony Allepot. «Dans ce vestiaire, il y a tellement de talent. Je regarde des gars comme William Provost, Jérémie Biakabutuka, Marshall Lessard et compagnie. Le meilleur est à venir pour cette équipe.»

Boivin se tournera maintenant vers les rangs universitaires alors qu’il rejoindra dès l’an prochain les Patriotes de l’Université de Québec à Trois-Rivières. Il retrouvera notamment son coéquipier Julien Tessier ainsi que son ancien acolyte Simon Lafrance.