Classique hivernale : «Nous devons garder les jeux simples»

Félix Lauzon est le seul joueur de l’actuelle édition des Tigres de Victoriaville à pouvoir dire qu’il aura participé à la Classique hivernale 2015 de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) disputée à Sainte-Tite et celle de cette année contre les Voltigeurs à Drummondville.

Si la plupart des observateurs peuvent penser que d’aller jouer au hockey dehors vient déranger la préparation des joueurs, l’actuel capitaine des Félins assure que selon ce qu’il a pu observer, ce n’est pas vraiment le cas. «Honnêtement, c’est une partie comme les autres. Quand nous étions à Shawinigan, il a commencé à neiger rapidement et il y avait beaucoup trop de neige, ce qui était un peu déplaisant pour le jeu. La glace peut donc être plus amochée, ce qui fait en sorte que nous devons garder les jeux simples dans de telles circonstances. Il n’en demeure pas moins que c’est très agréable de pouvoir jouer des parties extérieures.»

Dans les circonstances d’une Classique hivernale de hockey, le froid, au même titre que les précipitations de neige, est souvent évoqué comme facteur atténuant pour les joueurs. Lauzon est toutefois d’avis que ça n’a pas autant d’impact que ce que les gens peuvent penser. «Ce n’est pas quelque chose qui joue vraiment sur notre condition lors d’une partie extérieure. Je dirais même que, puisque tu as froid, tu te fatigues moins, ce qui est plutôt agréable», a relaté le vétéran de 19 ans.

Qui dit classique hivernale dit également match présenté au petit écran et beaucoup de frénésie dans l’air. Dans de telles conditions, il pourrait être facile de vouloir épater la galerie, d’autant plus que les Voltigeurs sont des rivaux de longue date. «Même s’il y a une rivalité entre les deux formations, il faut garder les choses simples. Un match entre les Tigres et les Voltigeurs donnera toujours un bon spectacle.»

Souvenirs d’enfance

Comme la plupart des jeunes hockeyeurs, Lauzon n’a pas échappé à la tradition d’aller jouer dehors pendant de nombreuses heures sur la patinoire de son quartier au cours de sa jeunesse. «C’est le genre d’événement qui te permet de te remémorer les moments où tu jouais dehors. J’étais le genre de petit gars qui allait tout le temps à la patinoire avec mes amis qui habitaient tout près», a souligné le patineur natif de Roxton Pond.