Zackary Riel progresse tranquillement, mais surement

À sa première saison dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), le défenseur Zackary Riel a dû manger son pain noir, lui qui a été laissé de côté à de nombreuses reprises. De retour cette saison chez les Félins, le jeune homme de 18 ans est en train de s’implanter tranquillement comme une option défensive fiable pour la troupe de Louis Robitaille. 

Depuis le début de la campagne, le Montréalais a été principalement utilisé comme 4e ou 5e défenseur au sein de l’échiquier victoriavillois. Il en a profité pour obtenir cinq points, un différentiel de +1 (2e chez les défenseurs de l’équipe) et 16 minutes de pénalité. «Ça fait du bien d’avoir un rôle plus régulier. Ça vient avec la confiance. Plus l’entraîneur Louis Robitaille m’utilise, plus je prends confiance en mes moyens. C’est ce qui amène les résultats. J’aime ma relation avec Louis. Il m’aide à progresser. Il m’a appris à être plus rapide et à bien bouger mes pieds. Quand je suis arrivé ici, je n’étais pas le défenseur le plus mobile. Ça m’aide à mieux bouger avec la rondelle et à mieux voir le jeu», a analysé le numéro 24.

Auteur d’un but et une passe lors de la victoire de 7 à 3 des Tigres face aux Cataractes de Shawinigan, Riel a été récompensé pour ses efforts depuis le début de la campagne. Le principal intéressé a cependant préféré rendre crédit à ses coéquipiers. «Oui, c’est une belle récompense. Toute l’équipe travaille fort cependant. Nous avons connu un début de saison difficile, mais je pense vraiment que nous avons construit un esprit d’équipe et nous jouons mieux depuis la partie disputée à Chicoutimi. Je crois que ça ne peut que mieux aller pour la suite des choses.»

Plus de stabilité défensive

Après un début de campagne plus difficile sur le plan défensif, les Félins se sont ressaisis au mois d’octobre pendant, qu’à l’inverse, l’offensive connaissait des ratés. Questionné sur ce qui expliquait cet hermétisme amélioré, Riel croit que la stabilité y est pour beaucoup. «Depuis quelques matchs, nous jouons avec les mêmes défenseurs. Ça nous permet de créer une chimie. Ça aide, car nous avons une meilleure communication.»

«Zack, tout comme le groupe de défenseurs dans son ensemble, joue du meilleur hockey. Nous pouvons penser à Alex DeGagné, Jérôme Gravel, Sean Larochelle et Vincent Sévigny également. Riel suit ce groupe de meneurs. Ce n’est pas le joueur le plus flamboyant, mais il est efficace. Il bloque des tirs et il fait bien à un contre un», a pour sa part relaté l’entraîneur-chef Louis Robitaille.