Henrik Lundqvist et compagnie sont intronisés au Temple de la renommée du hockey

TORONTO — Henrik Lundqvist est maintenant un membre du Temple de la renommée du hockey.

Ancienne vedette des Rangers de New York, le gardien a été admis lors de la cérémonie d’intronisation de la cohorte de 2023, lundi soir.

Lundqvist a été le gardien partant de son équipe pendant une quinzaine de saisons.

«La passion que j’avais, et encore, pour le hockey m’a beaucoup aidé à rester concentré, a déclaré le Suédois au sujet de la pression de jouer à New York, une ville remplie d’action et de distractions. Cette passion et détermination aide à garder la concentration à la bonne place.»

Mike Vernon et Tom Barrasso, deux autres gardiens, ont aussi vu leur nom être ajouté parmi les grands du hockey.

C’était la première fois en plus de 60 ans que trois gardiens entraient au Panthéon en même temps.

Chez les patineurs, Pierre Turgeon et Caroline Ouellette ont aussi été intronisés.

L’ancien entraîneur-chef Ken Hitchcock et Pierre Lacroix, qui a travaillé comme agent et dans l’administration, ont été admis à titre de bâtisseurs.

Lundqvist a remporté le trophée Vézina en 2012 en tant que meilleur gardien de la ligue. Il arrive au sixième rang de tous les temps pour les victoires (459), au neuvième rang pour les matchs joués (887) et en 17e place pour les jeux blancs (64).

Il a de plus signé 61 gains lors des séries, avant qu’une condition cardiaque mette fin à sa carrière il y a trois ans.

Choix de septième tour en 2000, Lundqvist a aidé New York à se rendre en finale de la coupe Stanley en 2014. Il a mérité l’or olympique avec la Suède en 2006.

Admissible depuis 2005, Vernon a remporté la coupe en 1989 avec les Flames de Calgary, club de sa ville natale. Il a aussi soulevé le trophée des champions en 1997, avec les Red Wings de Detroit.

Au moment de se retirer, il était au quatrième rang de l’histoire avec 138 matches disputés lors des séries.

«J’ai enfilé mes jambières à cinq ans et je ne les ai jamais enlevées», a confié Vernon.

Admissible depuis 2006, Barrasso a gagné le Calder et le Vézina au terme de la saison 1983-84, avec les Sabres de Buffalo. On l’avait repéré dès l’école secondaire, dans la région de Boston.

Barrasso a remporté la coupe Stanley avec les Penguins de Pittsburgh en 1991 et 1992.

«Personne ne se rend ici seul, a dit Barrasso. Il faut de l’amour et du soutien. Encore plus important, vous avez besoin que des gens vous donnent des opportunités.»

Ouellette est parmi seulement trois joueuses ayant gagné l’or aux JO quatre fois ou plus (2002, 2006, 2010 et 2014, avec l’unifolié). La Montréalaise a de plus remporté six championnats mondiaux.

«Cette reconnaissance me semble être un rêve, a dit Ouellette, la 10e femme intronisée au Temple de la renommée. Quand vous jouez, vous pensez seulement à ce qu’il y a devant vous. Toute votre énergie va à bâtir le prochain championnat, la prochaine médaille d’or. Vous ne voulez jamais que le parcours se termine, en fait.»

Turgeon a pris sa retraite en 2007. Il a amassé 515 buts et 1327 points en 19 saisons.

L’athlète de Rouyn-Noranda a mérité le Lady Byng en 1993, avec les Islanders de New York. Il était le capitaine du Canadien de Montréal durant la dernière campagne du CH au Forum.

«Je suis tellement reconnaissant d’avoir pu faire quelque chose que j’aime pendant longtemps, a déclaré Turgeon. J’aime encore le hockey.»

Quatrième de l’histoire avec 849 gains, Hitchcock a guidé les Stars de Dallas à la coupe Stanley en 1999, parmi 22 saisons derrière un banc de la LNH.

Il a été le récipiendaire du Jack Adams en 2012 et il a mené le Canada à l’or pendant les Jeux olympiques de 2014.

«J’étais exigeant et tenace comme entraîneur et j’en tirais beaucoup de fierté, a dit Hitchcock. Mais j’admirais vraiment les joueurs, énormément.»

Lacroix a rendu l’âme en décembre 2020, à 72 ans. Il a été un agent avant de devenir le directeur général des Nordiques de Québec, en 1994. 

Le Montréalais a plus tard aidé à façonner des clubs champions en 1996 et 2001, au Colorado.

«Il avait la passion et la vision pour gagner, a mentionné l’ancien capitaine de l’Avalanche, Joe Sakic. Tout le monde pouvait bien le voir. Son engagement envers la victoire était évident.»