Des attentes plus élevées pour des Canadiens confiants à la Coupe du monde
L’entraîneur-chef Jordi Fernandez est heureux de voir les attentes être plus élevées envers l’équipe canadienne de basketball.
Le Canada, classé 15e au monde, se prépare à commencer son parcours à la Coupe du monde, vendredi contre la France, à Jakarta, en Indonésie. Sept des 12 joueurs du Canada proviennent de la NBA — le troisième plus haut total après les États-Unis et l’Australie — et l’équipe fait partie des favorites du tournoi à 32 formations.
«Les attentes, c’est bien. Savez-vous pourquoi? Parce que ça signifie que les gens pensent que vous avez une bonne équipe, a dit Fernandez en conférence de presse, jeudi à Jakarta. En réalité, ce groupe n’a jamais joué un match compétitif ensemble.
«En même temps, ces attentes ne sont que du bruit extérieur. Nous connaissons notre situation. Nous savons quel défi nous attend. Tout ça, ça reste dans notre vestiaire et c’est comme ça que nous approchons la situation.»
Le Canada a aussi dans sa mire une qualification pour les Jeux olympiques de Paris en 2024.
«C’est ça notre objectif. C’est notre objectif depuis 13 ans maintenant, a dit le capitaine Kelly Olynyk, faisant référence à son premier championnat du monde en 2010. Malheureusement, nous avons souvent manqué de chance.
«Nous allons éventuellement briser ce plafond de verre. Notre tour va venir et nous allons le faire ensemble.»
La dernière participation du Canada au tournoi olympique masculin de basketball remonte à 2000. Lors du dernier cycle de qualification, le Canada a perdu en demi-finale contre la République tchèque lors d’un tournoi de qualification tout juste avant les Jeux de Tokyo.
Cette fois, le Canada doit se classer parmi les deux meilleures des sept équipes provenant des Amériques pour y arriver.
Après son match contre la France, cinquième au monde, le Canada jouera contre le Liban, 43e, dimanche, puis contre la Lettonie, 29e, le 29 août, chaque fois à Jakarta.
La phase éliminatoire sera présentée à Manille, aux Philippines, 5 au 10 septembre.
L’équipe canadienne sera menée par Shai Gilgeous-Alexander et son coéquipier montréalais Luguentz Dort, du Thunder d’Oklahoma City, RJ Barrett, des Knicks de New York, et le pivot Kelly Olynyk, du Jazz de l’Utah.
Thomas Scrubb et Kenny Chery ont été les derniers joueurs retranchés de la formation du Canada, jeudi.
Le Canada a compilé un dossier de 3-2 lors de son calendrier préparatoire, incluant des victoires contre l’Espagne, classée no 1 et championne en titre, et l’Allemagne, classée 11e.
Fernandez a vanté l’habileté de son équipe à progresser rapidement.
«Si vous regardez la façon dont nous avons joué, notre côté physique, notre manière de bouger sur le terrain, nous voulons bien évidemment jouer selon nos forces, a-t-il dit. Je ne pense pas qu’il serait logique de vouloir jouer sur un demi-terrain contre les meilleurs programmes au monde quand nous sommes bons en courant et en forçant l’adversaire à courir.
«Ce sera un peu différent du style de quelques équipes, surtout des équipes européennes. Mais nos joueurs ont été très bons pour s’adapter, apprendre, et comprendre comment jouer à un haut niveau d’une autre manière qu’ils le font dans la NBA.
«Nous allons devoir continuer à progresser. Mais nous sommes prêts pour ce défi», a-t-il conclu.