Le fonctionnement du silencieux
Ce texte a été écrit en partenariat avec
Posséder une voiture est aujourd’hui quelque chose de complètement banal. En revanche, rares sont les propriétaires qui savent réellement comment fonctionnent les différents éléments qui composent leur véhicule. Quand on parle du silencieux, on comprend vaguement à quoi il sert, on sait que, sans lui, la voiture ferait un boucan pas possible, car nous en avons tous déjà entendu une rouler sans cette pièce particulière. À part son utilité de nous éviter une migraine à chaque trajet, on ne connait pas grand-chose d’autre à propos du silencieux. On peut peut-être l’identifier visuellement, mais son fonctionnement représente souvent un mystère…
Qu’est-ce que c’est, exactement ?
Le silencieux peut être vu comme faisant partie du système d’échappement. Ce dernier part du moteur, où il recueille les gaz qui y sont brulés. Son utilité principale est de faire sortir ces gaz nocifs, pour éviter qu’ils se retrouvent à l’intérieur de l’habitacle. C’est pourquoi il est très important que toutes les pièces composant le système d’échappement soient étanches. Le système permet aussi de réduire les émanations de polluants et le bruit provoqué par les gaz des moteurs thermiques. C’est pour cet aspect qu’entre en jeu le silencieux. Toujours situé sous le plancher du véhicule, il se trouve à l’arrière, à la fin du système d’échappement. Puis, située après le silencieux, une tuyauterie terminée par un embout évacue les gaz à l’arrière du véhicule.
Comment fonctionne-t-il ?
Le silencieux est composé de plusieurs tubes percés, contenus dans un boitier cylindrique ou ovale. Les gaz passent dans cet enchevêtrement de tubes, dont les perforations font office de freins. Ainsi ralenties, d’une manière beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît, les ondes sonores produites par les gaz se trouvent nettement amoindries, grâce à ce « piège à son ». Souvent, pour augmenter l’efficacité de cette étape du système d’échappement, on insère un isolant acoustique, comme de la laine de verre, dans les chambres qui contiennent les tubes perforés. Le silencieux ne peut éliminer tous les bruits produits par les gaz et, conséquemment, certaines fréquences sont ciblées. Elles sont celles qui agressent le plus l’oreille humaine et les plus fortes produites par le moteur.
Donc, cette partie du système d’échappement très utile pour réduire la pollution sonore n’est pas si nébuleuse après tout, une fois que l’on s’est penché sur son fonctionnement ! Une dernière chose est importante par rapport au silencieux : il faut être en mesure de vérifier son état. Si votre voiture commence à faire beaucoup de bruit au niveau du pot d’échappement, il y a assurément un problème. Problème qui aurait probablement pu être évité grâce à une observation visuelle du système d’échappement ponctuelle. Par cette simple précaution, une pièce trop usée pourra être repérée à temps, puis remplacée avant qu’elle ne cause plus de dégâts. Il est également pertinent d’ouvrir l’œil pour des traces de rouille, car le système bien rodé du silencieux ne fonctionnera plus s’il n’est plus étanche. Il ne faut pas non plus hésiter à poser des questions à un professionnel, qui pourra facilement vérifier l’état du système d’échappement de votre véhicule.