Association Le PAS : une paire aidante s’ajoute à l’équipe

Depuis quelques semaines, l’équipe de l’Association Le PAS de Victoriaville a accueilli une paire aidante famille en la personne de Josée Morin. Son savoir et son expérience seront des atouts précieux pour entrer en contact avec ceux qui bénéficient des services d’aide que l’organisme propose à l’entourage d’une personne qui présente des manifestations cliniques reliées à un trouble majeur de santé mentale.

C’est un tout nouveau poste qui a été créé et Josée était la candidate idéale pour le remplir, comme l’explique la directrice générale, Nathalie Tremblay.  En effet, elle a déjà utilisé les services de l’association, a été impliquée dans le conseil d’administration, suivi les formations (elle en coanime même certaines). «Mon rétablissement s’est fait à travers Le PAS et je suis maintenant capable de partager ça avec d’autres et dire qu’il y a des choses en place pour aider les proches», souligne-t-elle.

«C’est une personne qui a cheminé à travers sa situation. Elle est donc toute désignée pour être en contact avec d’autres membres de l’entourage et briser l’isolement», assure Nathalie. Un avantage pour l’équipe qui est actuellement composée, outre la directrice générale, de deux intervenantes, d’une agente de bureau et de communications.  

C’est à temps partiel que Josée remplit ses fonctions. Elle propose une approche douce, rassurante puisqu’elle sait fort bien ce que vivent les gens qu’elle accompagne. «Elle apporte déjà un dynamisme et une énergie positive», apprécie Nathalie.

Avec cette nouvelle ressource en place, l’Association Le PAS, qui a célébré ses 30 ans en 2022, est résolument tournée vers l’avenir, après quelques années plus difficiles (notamment à cause de la pandémie). Les besoins sont en croissance comme le démontrent les statistiques de l’année dernière. Celles-ci font en effet état de 398 personnes différentes qui ont participé à des rencontres de l’organisme. On compte également 630 interventions individuelles, qui se traduisent par des rencontres en présentiel, par téléphone ou du répit-dépannage, qui est de plus en plus populaire. «La moyenne d’âge des gens qui viennent chercher nos services diminue. Cela demande des ajustements, mais c’est signe qu’ils demandent de l’aide plus tôt», apprécie la directrice générale.

Cela n’empêche pas que l’organisme n’est pas assez connu dans la région. Dommage puisqu’il apporte un soutien, un accompagnement, des formations, des groupes de discussion ou des ressourcements qui permettent à ceux qui en bénéficient d’éviter les risques d’épuisement. «Les gens qui vivent avec une personne atteinte d’un problème de santé mentale ont tendance à s’oublier. Pourtant, s’ils veulent accompagner le plus longtemps possible leur proche, ils doivent prendre soin d’eux», insiste Josée.

Cette dernière connaît la réalité de ceux qui viennent la rencontrer, l’ayant vécue elle-même. Aujourd’hui, cela donne un sens à son cheminement que de s’engager dans cet organisme auquel elle croit fermement.

On peut joindre l’Association Le PAS au 819 751-2842 ou en cliquant le www.lepas.ca.