Une mobilisation nécessaire pour contrer la crise écologique

Le Jour de la terre s’en vient sous peu. En parallèle, à tous les jours s’ajoutent de nouvelles victimes de la crise écologique. 

Les groupes communautaires sont reconnus pour leur vision globale lorsqu’ils sont confrontés à une problématique. Ils sont de plus en plus interpellés par l’environnement et avec raison. Plusieurs de ces groupes travaillent de près avec des personnes moins nanties et moins outillées pour faire face aux aléas du climat.

En ville, les quartiers populaires sont souvent des lieux où nous retrouvons des îlots de chaleur. Plusieurs résidents n’ont pas les moyens de se climatiser ou d’adapter leur habitat pour diminuer la chaleur accablante.

On entend même les autorités dirent aux gens moins fortunés, affectés par les canicules, d’aller se réfugier dans les centres d’achat pour se rafraîchir.

N’est-il pas indécent de s’asseoir devant un magasin vendant des airs climatisés qu’on ne peut se procurer?

Ce sont des aînés, des poupons, des femmes enceintes, ceux qui ont des problèmes de santé physique et parfois mentale qui souffrent davantage de la situation.

Au niveau global et entraînant des répercussions chez nous, des milliers de réfugiés climatiques quittent leurs pays dus aux sécheresses, à l’épuisement des ressources ou encore face à la pollution.

La chaleur est une chose, mais à cela s’ajoute l’augmentation des inondations, les glissements de terrain, les contaminants et la destruction de milieux naturels qui viennent exacerber le phénomène.

Des compagnies d’assurances, pour ceux qui peuvent s’en procurer, augmentent leurs tarifs en lien direct avec les changements climatiques. La hausse du coût de la vie et la précarisation des gens sont intimement liés à la menace qui pèse sur notre principale richesse, notre habitat, la nature. Il faut faire cesser le déficit écologique et mieux répartir les profits pour être résilient et plus égaux face aux défis environnementaux.

On ne peut dissocier la justice sociale de la justice climatique. Les organismes communautaires sont sensibles au fait qu’un des principaux déterminants pour la santé humaine repose sur l’environnement naturel, les écosystèmes.

Les défis sont énormes. Il est impératif d’y répondre collectivement, réduisant par le fait même notre sentiment d’impuissance individuel. Le communautaire répond présent et solidaire pour le Jour de la terre et ses lendemains.

Ensemble, mobilisons-nous et soyons communau-Terre!

Sébastien Bois

TROC Centre-du-Québec / Mauricie