Trop, c’est comme pas assez!

Avec le printemps et le beau temps, tout le monde a hâte de retrouver le plaisir d’être dehors, de profiter des parcs, des terrasses et de sa cour. Il faut nettoyer, aménager, entretenir et embellir nos rues, nos espaces verts, nos terrains et nos jardins. 

Tout ça occasionne énormément d’activités qui améliorent notre environnement et notre bonheur, mais trop, c’est comme pas assez. L’entretien intensif et excessif peut aussi avoir un impact négatif sur l’environnement et le voisinage. 

Plusieurs initiatives font la promotion de plus de mesures et de sobriété pour réduire et minimiser les conséquences néfastes de nos pratiques d’entretien paysager:

Alternatives au gazon traditionnel (Kentucky bluegrass), 

Plantation d’espèces favorables aux insectes (aux abeilles et aux papillons en particulier),

Équipements moins bruyants et moins polluants (électriques), 

Réglementations sur le bruit et les nuisances dans les voisinages et 

Mai sans tondeuse (défi pissenlit, No mow may). 

(https://www.greenpeace.org/canada/fr/histoires/48033/le-defi-mai-sans-tondeuse-est-lance/) 

Malgré ses prétentions sur le développement durable et un tout nouveau plan à cet égard, Victoriaville est loin d’être pionnière ou exemplaire en la matière. Par exemple, plusieurs villes au Québec font la promotion de Mai sans tondeuse : Québec, Nicolet, Saint-Marc sur le Richelieu, MRC d’Avignon, Sherbrooke, Chelsea et bien d’autres. Le nouveau plan de développement durable de Victoriaville est muet à ce sujet. Un conseiller municipal m’a dit que ce n’est pas une problématique à Victoriaville…

Le développement durable, c’est aussi assurer un environnement sain, agréable, calme et sans nuisance à la population. Entretenir notre environnement à cette fin est nécessaire. Mais trop, c’est comme pas assez. Quand ça devient une menace à l’environnement et à la qualité de vie des citoyens, faut calmer nos ardeurs! Adoptons de bonnes pratiques d’entretien paysager, bonnes pour l’environnement et bonnes pour la tranquillité des voisinages, tout le monde sera gagnant et Victoriaville continuera à faire partie des leaders en développement durable et en qualité de vie. 

Pierre Morrissette

Victoriaville