Notre Terre, pauvre planète à cause des gaz à effet de serre
Je suis un octogénaire et je me rappellerai toujours d’une phrase que disait mon grand-père il y a 70 ans de cela : « L’homme se détruira lui-même ». À l’époque, en tant qu’ado, cette phrase m’avait fait peur et quand je lui demandais pourquoi il disait cela, il m’a répondu : « C’est parce que les gens sont des cochons ».
Quand on voit les résultats depuis ce temps, il avait bien raison. Disparition de millions d’animaux terrestres, dont certaines races ont complètement disparu.
Disparition de millions d’oiseaux et autres volatiles.
Disparition de millions d’hectares de forêt.
Disparition d’une partie de la faune marine à cause de la pollution des lacs, rivières, fleuves et, par contrecoup, des mers. Et cela est dû aux produits chimiques et aux eaux usées non contrôlées, mais on fait de plus en plus d’élevages pour compenser avec des goûts identiques, dit-on.
L’eau potable devient de plus en plus rare dans beaucoup de pays à cause d’une surabondance de produits chimiques qui, par infiltration, détruisent les nappes phréatiques, et c’est exponentiel !
Dernièrement, on voudrait l’arrêt des feux d’artifice, l’arrêt des courses de voitures. On veut même éradiquer les vaches à cause de leurs pets, mais rassurez-vous, on va vous faire bouffer de la viande artificielle.
Il faudrait plutôt s’attaquer à ceux qui provoquent ces gaz, mais les gros pollueurs, on les connaît, mais on n’ose pas prendre des mesures envers eux.
Périodiquement, les gouvernements de ce monde se réunissent et promettent de dépenser des milliards, mais malheureusement, beaucoup ne tiennent pas leurs promesses. Alors l’éradication de ce fléau n’est pas près de survenir.
Quand on sait que les 10 plus gros conteneurs maritimes consomment autant que 25 millions de voitures…
Quand on sait qu’il y a des millions d’autres bateaux, pétroliers, cargos, bateaux de pêche, de plaisance, etc.
Quand on sait que l’on continue à construire des centrales au charbon…
Quand on sait qu’il y a 80 000 avions par jour qui volent entre les divers aéroports, sans compter tous les autres problèmes que je ne cite pas…
Par contre, on peut dire de très gros bravos à tous ceux qui font de petits gestes pour contenir ce phénomène de destruction. Mais quand je vois l’évolution au cours des 70 dernières années, je suis toujours optimiste, mais surtout très réalise pour dire que l’on n’y arrivera sûrement pas, même quand on aura 100% de voitures électriques.
Merci de m’avoir lu. Salutations à tous !
Jean-Claude Royer
Ham-Nord