Au-delà du remboursement canadien pour l’épicerie 

Lors du dépôt du budget fédéral du 28 mars, nous avons appris qu’un remboursement pour l’épicerie sera accordé aux gens à faible revenu. Il s’agit d’un montant unique visant à faire face à la hausse des prix des produits d’alimentation. 

Dans les faits, cette mesure est une bonification du crédit pour la taxe sur les produits et services (TPS) qui ne sera versée qu’une seule fois. Cela représente, par exemple, des montants d’au maximum 234 $ pour une personne seule et de 467 $ pour un couple avec deux enfants. Une personne âgée admissible peut s’attendre à recevoir en moyenne un supplément de 225 $, selon son revenu. 

Considérant que l’épicerie est une dépense de première nécessité, cette mesure est bien loin d’être suffisante. Concrètement, que peut-on faire pour affronter la hausse des prix en épicerie? 

Au-delà des bons vieux trucs qu’on connait déjà comme, consulter les circulaires, faire du couponnage, réclamer les « imbattables », choisir les marques maison lorsqu’elles sont plus avantageuses, il y a différents éléments auxquels porter attention avant même d’aller à l’épicerie. 

•  Prendre le temps de dresser une liste d’achats. 

•  Choisir nos aliments en fonction des rabais et de la saison. 

•  Ouvrir la porte du frigo et du garde-manger pour voir ce qu’on a en réserve. Histoire de ne pas acheter en double ou en triple quelque chose qu’on a déjà et d’utiliser les aliments avant qu’ils ne soient périmés. 

•  S’assurer de congeler pour plus tard ce qu’on a cuisiné en trop afin d’éviter le gaspillage. 

•  Garder nos recettes économiques préférées à portée de main. 

•  Réfléchir à ce qu’on veut manger pendant la semaine et consulter rapidement les recettes pour ne pas oublier d’acheter les ingrédients essentiels. 

•  Vérifier l’horaire familial de la semaine à venir afin de déterminer s’il y aura plus ou moins de personnes à table lors de certains repas. Devrons-nous préparer des lunchs? Devrons-nous acheter des plats préparés, faute de temps? 

•  Cuisiner est une excellente alternative quand on a le temps. Mais lorsqu’on consulte une nouvelle recette, il est important d’évaluer d’abord le prix des ingrédients afin que le coût final du repas ne soit pas trop élevé. 

•  Noter sur notre liste d’épicerie les desserts ou gâteries qu’on veut acheter afin de ne pas en acheter davantage une fois devant l’étalage. 

En d’autres mots, la planification est une des clés permettant de réduire le plus possible le stress financier que représente l’augmentation de la facture d’épicerie. 

L’équipe de l’ACEF des Bois-Francs 

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