Leurre et porno juvénile : nouveau report du dossier

Les parties discutent pour un dénouement, mais peinent à s’entendre dans le dossier du Plessisvillois Alex Bellemare sur qui pèsent une vingtaine de chefs d’accusation.

Devant le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec, l’avocat de l’accusé, Me Jean-Philippe Anctil, a fait savoir qu’il avait des discussions avec le représentant de la poursuite, Me Jean-Philippe Garneau.

«On cherche à régler, mais il y a des difficultés de part et d’autre», a fait savoir Me Garneau.

Les pourparlers vont se poursuivre d’ici à ce que le dossier soit rappelé devant le tribunal le 31 mars.

Le Plessisvillois fait face à des accusations de leurre, de production et de possession de pornographie juvénile, de voyeurisme et d’incitation à des contacts sexuels.

Les faits présumés à l’égard d’une vingtaine de plaignantes âgées entre 15 et 20 ans se seraient déroulés sur une période de trois ans entre octobre 2015 et décembre 2018. L’accusé aurait été actif sur différents médias sociaux, comme Tinder, Snapchat et Facebook.

Alex Bellemare, qui avait 24 ans à ce moment, a été arrêté, il y a près de deux ans, le 19 février 2019 par l’équipe d’enquêtes de la MRC de L’Érable de la Sûreté du Québec.