La politique de l’accessibilité universelle a 20 ans

La politique de l’accessibilité universelle a 20 ans cette année à Victoriaville et, foi du conseiller municipal Patrick Paulin, cet anniversaire ne passera pas inaperçu.

«Vingt ans, ça se fête, j’en parlerai tous les mois. Je suis conseiller depuis cinq ans, j’y crois en cette politique, j’en fais mon cheval de bataille», a-t-il exprimé, lundi soir, lors de la première séance du conseil municipal de l’année 2019.

Le conseiller Paulin, responsable du Comité consultatif de la politique d’accessibilité universelle (CCPAU),  en a profité pour effectuer un survol historique, rappelant qu’en 1998, les élus de l’époque, le maire Pierre Roux en tête, avaient inscrit, dans le plan d’urbanisme, cette mesure visant l’instauration de cette politique qui faisait suite à une consultation publique et à des demandes émanant des partenaires du milieu.

Nathalie Roussel, la responsable de l’accessibilité universelle à la Ville de Victoriaville (Photo www.lanouvelle.net)

«L’accessibilité universelle, c’est la différence qu’on fait, en tant que Municipalité, dans la vie de tous les jours des citoyens en situation de handicap. Toute personne, peu importe sa situation, sa condition, a droit à la richesse collective et de profiter de la vie», a fait valoir Patrick Paulin, rappelant, du même souffle, que cette politique, il y a 20 ans, plaçait Victoriaville dans une position de précurseur au Québec. «Nous étions alors l’une des premières villes à nous doter de cet outil», a-t-il dit.

Et si la politique d’accessibilité universelle a 20 ans, a-t-il fait remarquer, c’est que d’autres y ont cru et s’y sont investis. «Je cite Warren Buffett disant que si quelqu’un peut s’abriter à l’ombre, c’est que quelqu’un avant lui a planté un arbre»,  a souligné le conseiller Patrick Paulin tout en saluant la contribution des élus de l’époque, dont le maire Pierre Roux et le conseiller Michel Allard, de même qu’un fonctionnaire de la Ville, André Richard, une ex-employée Marie-Josée Monfette, un cadre actuel Jean Demers, sans oublier la responsable de l’accessibilité universelle, Nathalie Roussel, ainsi que tous les partenaires et organismes du milieu. «Ce sont des gens qui se sont mis ensemble pour réaliser une telle politique et positionner Victoriaville au niveau provincial, et même international», a-t-il conclu.

Le maire André Bellavance (Photo www.lanouvelle.net)

Le maire André Bellavance, reconnaissant envers le conseiller Paulin pour ce retour historique, a renchéri en précisant que toutes ces personnes à l’origine de la politique ont passé de la parole aux actes. «Une fois la politique adoptée, il fallait livrer la marchandise. C’est ce qu’on a réalisé. Au fil des ans, d’amélioration en amélioration, Victoriaville s’est démarquée et a récolté des honneurs. Ce n’est pas fini, bravo et longue vie!», a-t-il lancé.

Mandats renouvelés

Le conseil municipal a procédé, lundi soir, au renouvellement de certains mandats, dont celui de Raymond Tardif pour deux ans à titre de membre du Comité consultatif d’urbanisme.

Pierre Carisse et Boris Déry ont, quant à eux, vu leur mandat se poursuivre au sein du Comité du patrimoine de la Ville de Victoriaville qui accueillera aussi une nouvelle venue pour deux ans, Jocelyne Fortin.

Et au sein du Comité de toponymie, Danielle Tardif et André Gosselin obtiennent, de nouveau, la confiance des élus.

Une courte période de questions

Il n’y avait foule à l’hôtel de ville pour cette séance de janvier. Une seule personne, André Capistran, s’est amené au micro pour s’adresser au conseil municipal.

Le citoyen André Capistran à la période de questions (Photo www.lanouvelle.net)

Déplorant d’abord que le Club d’échec des Bois-Francs n’apparaisse pas dans le bottin culturel qu’a fait parvenir la Ville aux citoyens, André Capistran, président du club, a voulu savoir comment s’y prendre pour en faire partie. «Tous les mercredis, au Méridien, une vingtaine de joueurs viennent jouer, et c’est gratos!», a-t-il souligné.

Le maire Bellavance lui a répondu que le coordonnateur aux communications, Charles Verville, allait l’informer de la procédure et qu’il n’y avait aucun coût pour faire partie du bottin.

Enfin, le citoyen a notamment dénoncé la vitesse excessive de certains sur le boulevard Pierre-Roux.

Le maire s’est dit conscient de la situation. «La vitesse, c’est la plainte la plus fréquente que nous recevons. Nous en prenons bonne note», lui a fait savoir André Bellavance tout en évoquant des discussions à ce sujet avec le ministère des Transports du Québec et la Sûreté du Québec.